• Qu’on compte utiliser ou non les abréviations, il faut quand même savoir décrypter les travaux des autres et faire entrer le maximum d’informations dans des cases trop petites. 

    005. Signes conventionnels et abréviations courantes

    http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?showtopic=101976&hl=bigourt

    Cliquez dans l'image pour l'agrandir.

    Aperçu des plus usitées :

    AD                                Archives départementales, suivi du numéro postal du département : AD59  

    AM                               Archives municipales, suivi du nom de la commune : AM Douai

                                         encore appelées parfois AC pour Archives communales  

    NMD                            Naissances, Mariages, Décès : actes d’état-civil après la Révolution  

    BMS                             Baptêmes, Mariages, Sépultures : actes paroissiaux avant la Révolution  

     

    °                                     naissance (Touche "Majuscule" + touche "Fermer la parenthèse")

                                       garçon, masculin

    fs                                    (filius), fils (de)

                                        fille, féminin

    fa                                    (filia), fille (de)

    P (majuscule)               père

    M (majuscule)              mère

    p (minuscule)               parrain

    m (minuscule)              marraine

    CM                                 contrat de mariage

    x                                     mariage

    xx ou 2x, xxx ou 3x     second, deuxième, troisième mariage

    test.                               testament

                                        décès

    ca                                   circa (environ), vers 

    ~                                     environ

    ?                                     douteux, non vérifié (à conserver SVP si on recopie !)

    ! 1600                            cité en 1600

    /1600                            cité avant 1600 (slash placé avant)

    1600/                            cité après 1600 (slash placé après)


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  •  

    Certes, on peut parfaitement faire de la généalogie à l'ancienne avec des crayons et du papier seulement mais celles et ceux qui ont commencé leurs recherches dans les années 70 sont unanimes à convenir que l’informatique facilite considérablement la vie, ouvre des horizons nouveaux et… libère l’espace à la maison. Il faut cependant prévoir un équipement et plus généralement un budget.

     

    Pour les déplacements 

    Un GPS pour trouver direct les mairies, les annexes, les parkings, un endroit où se restaurer, etc… sans s’énerver et sans gaspiller son temps ni son carburant.

    Un ordinateur portable, orienté machine de bureau plus que console de jeux, pas trop lourd à transporter ni trop antique sinon il y aura inévitablement des problèmes de lecture au moindre échange entre généalogistes.

    Les avantages sont multiples :

              avoir toutes les données sous la main en permanence où que l’on soit,

              mise à jour et rectifications immédiates sans risque d’oubli,

              meilleure gestion des recherches

              réduction considérable de la paperasse.

    Un (petit, c’est suffisant) appareil photo numérique ou un téléphone pouvant faire office pour numériser à tout va – on fera le tri à la maison – sans oublier de réserver systématiquement le premier cliché à la cote inscrite sur la boîte d’archive ou à la couverture ou au dos du registre

       

    006. L'équipement idéal du généalogiste

     Archives municipales (appellation désormais retenue) de Bergues 

    ou laisser visible le bordereau de commande pour éviter toute erreur de cote.

     

    006. L'équipement idéal du généalogiste

    Archives départementales du Nord (Musée 524 Boîte 3)

    Une clé USB pour échanger des données avec les « cousins »,

    Un bloc-notes ou recycler les cahier d’écolier surdimensionnés… ou sous utilisés...,

    Un crayon papier, seul autorisé dans certains dépôts d’archives, et un taille-crayons trop souvent oublié,

    Un stylo pour remplir les formulaires administratifs

    Une pièce d'identité et une preuve de domicile indispensables pour tout premier passage dans un dépôt d'archives

     

    Chez soi

    Une connexion Internet

    Un scanner (celui de l’imprimante fait l’affaire) pour numériser les documents et photos de famille sans distorsions.

    Un disque dur externe pour sauvegarder tout ce précieux travail et plutôt deux qu’un.

    Par prudence, on stockera trois sessions consécutives et on n’écrasera que la quatrième, la plus ancienne.

    Le logiciel de généalogie n’est pas indispensable. Certains s’en passent, d’autres l’abandonnent et d’autres encore en ont plusieurs ! Pour commencer, on peut télécharger des versions d’essai. On en reparlera…

     

    Budget

    Les frais de transport et de séjour varient considérablement d'une généalogie à une autre. Nous connaissons des généalogistes qui ont eu la chance de ne ratisser qu'un cercle de 50 kilomètres de diamètre autour de leur domicile et d'autres qui sont issus des 5 continents ! Un autre facteur pouvant influer fortement sur le coût est la volonté de tout faire soi-même ou de savoir se faire aider par des bénévoles de confiance, à charge de rendre service en retour ou de les dédommager voire de rétribuer des professionnels pour des missions plus ou moins ponctuelles. Chaque cas étant particulier, à chacun de choisir en fonction de son intérêt.

     


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  • Le meilleur logiciel ? Celui qui vous convient ! 

     

    Heureusement les plus connus proposent gratuitement des versions d'essai limitées généralement à une cinquantaine de personnes et aux cases filigranées. Téléchargeables sur Internet, elles permettent de se faire la main.

     

    Les leaders sur le marché sont Généatique pour les amateurs de tableaux personnalisables et Hérédis pour ceux qui ont gardé un faible pour le système des fiches cartonnées. Ils sont assez coûteux mais ils proposent constamment des améliorations à des prix étudiés pour leurs fidèles clients et ils dépannent en cas de difficultés. Ils proposent aussi un espace de sauvegarde, des liens avec leurs autres utilisateurs, des conseils en ligne,... On peut rencontrer leurs diffuseurs lors des expositions généalogiques.

     

    GeneaNet ouvre aux généalogistes un espace gratuit où ils peuvent publier leur arbre qui sera visible par n'importe qui. Il est de la plus élémentaire prudence de régler convenablement les paramètres de confidentialité ou plus simplement de ne rien publier de moins de cent ans pour éviter tout vol d'identité et par respect de la vie privée de sa famille.

    Tous utilisent le format GEDCOM qui permet des échanges faciles et rapides entre "cousins".

     

    Petit conseil : chronométrez la saisie d'une dizaine des mêmes personnes avec chacun des logiciels en lice. La différence de temps peut sembler minime mais multipliée par mille, elle ne l'est plus, sachant en outre que saisir une généalogie bien renseignée remontant jusqu'à 1700 environ occupera les soirées de tout un hiver...

    Certains généalogistes se servent de deux logiciels, passant de l'un à l'autre selon les fonctionnalités (tableaux ou fiches), d'autres s'en passent et d'autres encore les ont abandonnés selon l'orientation qu'ils ont donnée à leurs travaux car il faut bien le dire, ces logiciels offrent tous les outils dont peuvent rêver les généalogistes pour la première étape de leurs travaux, mais ils sont moins bien adaptés aux périodes les plus anciennes quand une filiation ne peut être affirmée que par recoupements de divers actes provenant de sources différentes. La saisie ne pose alors aucun problème particulier mais retrouver le cheminement logique peut se révéler ardu et les corrections peuvent se révéler problématiques : difficultés à retrouver un acte probant mis en note, à détecter des erreurs et à supprimer ou déplacer des données disséminées mais ramifiées.


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  • Pas question de laisser se perdre de si précieuses informations. Il faut donc les mettre au clair sans tarder. Un minimum d'organisation s'impose pour les exploiter correctement et efficacement.

    Les photos de groupe sont les témoignages de moments privilégiés : mariages, baptêmes, communions, noces d’or, fêtes carillonnées, pendaison de crémaillère, etc… Tout cliché sera référencé : circonstances, lieu et date et les personnes présentes seront identifiées avec précision et listées. Si on dispose d'une série pour un même événement, on les classera chronologiquement. Même opération pour les photos individuelles. Les logiciels spécialisés dans le traitement des photos numériques ou scannées facilitent grandement la tâche et permettent la mise en commun et le partage entre « cousins ».

    Chaque personne, aïeul ou pas, fera l’objet d’une fiche individuelle qui contiendra d'abord les photos, dates et lieux de naissance, mariage(s), divorce(s) et décès et les professions.

    On prendra l'excellente habitude de reproduire sa signature ou sa marque caractéristique en bonne place, sous sa photo ou en lieu et place quand les portraits feront défaut. Le moment venu d'y recourir, on s'en félicitera.

    La liste complète de ses enfants sera dressée avec les mêmes renseignements. L'idéal est de pousser jusqu'aux petits-enfants... Le moment venu d'y recourir,... !

     

    Si on se limite à la confection d’un arbre, décoratif ou non, on ne retient à priori pas les autres mariages éventuels d’un aïeul ni toute la fratrie mais pour progresser dans les recherches, quand les documents se feront rares, il faudra inévitablement s’intéresser à la famille dans sa globalité alors autant s’y mettre dès le début, histoire de s’entraîner. Histoire surtout de connaître celle de sa lointaine famille. Surprises garanties… 

    Pour chaque couple, on constituera un dossier réunissant la fiche individuelle de Monsieur et celle de Madame accompagnées de tous les documents, actes notariés, diplômes, articles de presse, etc… les concernant. Les photos seront jointes et les anecdotes relatées.

    On ajoutera les fiches de tous leurs enfants, exceptée celle de celui dont on descend qui sera reprise dans un autre dossier.

    002. Après les interviews... Au travail !

    Passeport péruvien d'Angèle LECLERCQ (Toul 1893 - Londres 1926), épouse RAMIREZ, demeurant à Londres.

    Collection privée.  

     L’expérience prouve que la généalogie-listing est aussi passionnante que l’annuaire du téléphone et que, si elle n’a pas attrapé le virus, la famille prend vite en grippe une marotte trop chronophage à son goût. Un regain d’intérêt sera apporté par des illustrations puisées dans les photos de famille, cartes postales, objets souvenirs voire musées et à défaut, trouvailles dénichées sur Internet. Le site des mairies et ceux ou blogs d'érudits locaux constituent une mine à ne pas négliger.

    On trouvera une documentation aussi instructive que savoureuse sur des sites consacrés aux professions oubliées ou ayant profondément évolué.  

     Chaque ville ou village dans lequel un aïeul a vécu mérite une promenade virtuelle. Le plus simple est de taper le nom de la commune dans « Google » puis de cliquer sur l’onglet « Images ». On repérera vite d’excellents sites tels que « delcampe cartes postales »(1) « Panoramio » ou « Flickr » (2) et ceux consacrés aux « Monuments Historiques », etc… afin de (re)découvrir, mairies et églises, lieux de passage obligé, et sites et monuments anciens souvent remaniés, disparus, scènes pittoresques,… Pour les périodes plus anciennes et pour reprendre la jolie idée de Françoise DEMARCQ sur GeneaNet, la visite virtuelle des musées fournira des tableaux évocateurs d’une atmosphère révolue. 

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    (1) Site marchand consacré essentiellement aux cartes postales anciennes.

    (2) Sites contributifs qui proposent une sélection de beaux clichés.

     


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  • Avant la loi Neuwirth de décembre 1967 qui autorise enfin la contraception en France, la plupart des couples parvenait tant bien que mal à limiter leur progéniture. Il n’en a pas toujours été ainsi car le clergé, intransigeant, avait longtemps combattu les « secrets funestes » qui se répandaient lentement mais sûrement dans les campagnes.

    004. Belles et grandes familles : généalogie descendante

    Conditionnement des petites filles, natalisme oblige.

    Le généalogiste qui progresse dans ses recherches le constate vite : plus il remonte dans le temps, plus il mesure combien les femmes étaient esclaves de leur fécondité : grossesses tous les deux ans environ et moins si le nourrisson ne survivait pas, ce qui survenait hélas fréquemment, mort en couches ou peu après sans compter les fausses couches parfois dramatiques dont les archives ne gardent guère de traces.

    Avec un peu de chance, les familles suffisamment aisées et celles pas trop défavorisées qui avaient la possibilité de nourrir convenablement leurs enfants pouvaient ainsi compter une belle et nombreuse descendance surtout en cas de remariages multiples.

    Comme la gamme des prénoms utilisés autrefois était restreinte, notre généalogiste se retrouve régulièrement confronté à une ribambelle de cousins germains souvent homonymes entre eux et parfois avec leurs oncles et tantes. À la génération suivante, la situation empire et il faut trier tout ce beau monde. Comme en généalogie ascendante, il faut numéroter !

    En pratique, pour définir un descendant, on accole tout simplement un nombre correspondant à son rang de naissance au numéro Sosa de son père.

    Ainsi, les quatre enfants de l’ancêtre « Sosa 512 » seront désignés par « 512.1 » pour l’aîné, « 512.2 », « 512.3 » pour les suivants et « 512.4 » pour le dernier. 

    Surtout, ne pas oublier le point qui sépare les générations

    Le cas des mères multiples a été prévu. Si l’aîné est issu d’une liaison (a), le second d’un premier mariage (b) et ses cadets d’une seconde union (c), on le signalera par une lettre en respectant l’ordre alphabétique : « 512.1a », « 512.2b », « 512.3c » et « 512.4c ».

    Il n’est pas rare de devoir s’intéresser à une ou deux générations suivantes : consanguinité, succession provenant d’une branche éteinte, cousinage flatteur ou avec un autre généalogiste,… On répétera l’opération précédente autant de fois que nécessaire.

    Les trois enfants de « 512.1a » se verront ainsi attribuer « 512.1a.1 », « 512.1a.2 », « 512.1a.3 »… s’ils sont issus de la même mère. 

    L'enfant unique de « 512.3c  » sera désigné par « 512.3c.1 »  

    Etc...

    Les jumeaux (ainsi que les triplés) sont affectés du même rang de naissance mais la gémellité est signalée par un (j) pour jumeau/jumelle. Les prénoms suffisent à les différencier. La naissance suivante est numérotée exactement comme si les jumeaux étaient issus de deux grossesses.

    Ainsi les enfants du couple qui a eu une première grossesse ordinaire suivie d’une gémellaire puis de nouveau d’une ordinaire sera notée : « 430.1 », « 430.2(j) », « 430.2(j) » et « 430.4 ». 

    Si vous parvenez à prouver que vous faites partie des descendants de Charlemagne, amusez-vous à déterminer votre numéro personnel !

    http://www.notretemps.com/loisirs/genealogie/tous-descendants-de-charlemagne,i1355 

    Sachez cependant que les logiciels calculent très bien cela et actualisent sans peine au fur et à mesure de vos découvertes. 

    004. Belles et grandes familles : généalogie descendante

    Conditionnement des petites filles, consommation oblige.  

    http://www.purepeople.com/media/ken-et-barbie-en-2010_m540717

     

    Belles et grandes familles : numérotation en généalogie descendante

    Conditionnement des petites filles, égalité et ambition obligent.

    https://www.google.fr/search?q=executive+woman&dcr=0&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiz5s_SjufYAhXQblAKHbQ8A38Q_AUICigB&biw=1333&bih=646#imgrc=KAUiuz0_Bo4wDM:

     

     


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