• Familles légitimes... ou non et affaires de moeurs

    051. Une bâtarde assumée

    Ma cousine, c'est comme ma sœur !  

    Sexisme ordinaire…

  • Le 24 décembre 1662, Pierre JOVENEAU et Marguerite DE NEDONCHEL font établir leur contrat de mariage * par Jacques MONNART, notaire royal qui, bien que résidant à Orchies, s’est déplacé à Bouvignies. Il ne faut pas y voir nécessairement une faveur à l'égard des contractants car, s'il est vrai que les notaires se rendaient au domicile des clients d'un certain rang, ils fréquentaient aussi les auberges de campagne pour y établir toute sorte d'écrits : contrats commerciaux, transactions, accords, témoignages, dépôts de plaintes,... Quoi qu'il en soit, le début de l’acte n’appelle aucune remarque particulière : le contractant est accompagné de Jean, son père, de Jerôme JOVENEAU, son frère, et de Jacques WIBAULT, mari de Marie JOVENEAU, son beau-frère, tous demeurant à Maulde sur Escaut. Il apporte 300 florins, le quart d’une maison à Maulde et des terres évaluées à 400 florins. Seule sa marque attire l’attention : c’est celle d’un meunier reconnaissable aux deux meules surmontées d’une aile de moulin.

    051. Une bâtarde assumée

    Archives départementales du Nord - Tabellion de Douai 701 

    La suite est peu banale. La future est franche fille et habite à Ledin (Lesdain, près de Tournai). Elle est accompagnée de Jean NARRE (NARET selon la signature), bailli de Bouvignies, son ami. Les promis n’habitent ni l’un, ni l’autre à Bouvignies mais on comprend qu’ils viendront s’y installer puisque la mère de Marguerite y vivait. Cependant tout dans la rédaction des passages la concernant intrigue.

    Bien qu’elle porte le patronyme de NEDONCHEL, comme le seigneur du lieu, Marguerite est une manante. Son père n’est pas nommé, sa mère n’est mentionnée incidemment que pour justifier un apport et elle est officiellement assistée du bailli du lieu, présenté comme un ami mais qui était surtout un homme de confiance de Denis George de NEDONCHEL, le défunt baron décédé l'année précédente, et de son fils André Jean Baptiste DE NEDONCHEL, chevalier, baron de Bouvignies qui lui donne souvent procuration pour régler ses affaires. Ceux qui l’accompagnent réellement sont précisément le nouveau baron et sa mère, Bonne Victoire DE LANNOY, puisqu’ils sont les premiers à signer le contrat. Il semble donc qu’elle ne porte ce nom qu’avec l’accord, au moins tacite du seigneur et de sa famille mais qu’on ait voulu éviter de préciser sa filiation.

    La déclaration des biens de Marguerite est carrément déconcertante.

    Elle apporte 300 florins, somme très importante à l’époque, que les nouveaux mariés devront reverser à ladite baronne et à son fils,  pour pot de vin** du bail d’un moulin, d’une maison et d’un demi-bonnier de terre mais curieusement ladite DE LANNOY en fait immédiatement donation à ladite Marguerite sous forme d'une réduction de loyers, à raison de 50 florins par an pendant 6 ans. Ce tour de passe-passe ne peut se justifier que s'il existe un lien particulier entre la baronne et Marguerite. Quant au bailli, censé assister Marguerite, il n'intervient même pas… Il semble donc que Jean NARRE joue les hommes de paille, chargé de faire cadeau du pot de vin pour garantir juridiquement le droit au bail.

    Marguerite apporte aussi « la chaudiere et autres ustensils qui ont servi a la brasserie de Jenne LOUVE (ou LOUVET ?), sa mère demeurant à Bouvignies, qui ont esté évaluees a 100 florins ».

    En outre, feue madame d’Esplechin lui a légué 100 livres "d'une coroy ou cinture d'argent". Le portement total est évalué à 900 florins. Il est tout à fait inhabituel qu’une villageoise possède une ceinture d’argent : c’est un bijou de valeur mentionné comme tel dans un contrat de mariage.

     

    La donatrice reste mystérieuse. Bonne Victoire DE LANNOY est issue de la famille des seigneurs de Lesdain : elle est fille d'André, chevalier, seigneur d'Esplechin, d'Anglebert, de Lesdain, et de Marie DU CHASTEL DE LA HOWARDERIE. La dame d'Esplechin en question ne peut pas être Bonne Victoire DE LANNOY, encore vivante, ni sa mère, décédée le 14 novembre 1669 au château d'Esplechin, à l’âge de 88 ans, soit 7 ans après le mariage en question. Il ne s'agit pas non plus de la grand-mère, Michelle COTTREL, dame d'Esplechin, femme de Nicolas DE LANNOY et mère d'André DE LANNOY, décédée le 8 septembre 1612.

    Ce legs, qui semble incongru et disproportionné, ne soulève aucune objection de la part de la mère du baron. Il amène cependant à s’interroger sur le lieu de résidence de Marguerite jusqu’à son mariage. Alors que sa mère habitait Bouvignies, elle demeurait précisément à Lesdain, près de Maulde et de HOWARDRIES, en Belgique, fief de la famille DE LANNOY. Chez qui résidait-elle ? Peut-être dans une propriété de la famille DE LANNOY ? On ne peut écarter l’hypothèse que Marguerite de NEDONCHEL ait été au service à Lesdain de « feue Madame d'Esplechin » qui en aurait été tellement satisfaite qu’elle l’aurait couchée sur son testament. Quoi qu’il en soit, ce legs atteste d’un lien étroit entre Marguerite et la famille de la baronne.

    Ce lien nous apparaît d’autant plus étroit que, loin de se distendre, il se renforce avec les deux premiers enfants de Pierre JOVENEAU et de Marguerite qui naissent à Bouvignies. Ainsi Jean Baptiste, baptisé le 12 novembre 1663 a pour parrain et marraine André Jean Baptiste de NEDONCHEL, le baron lui-même, et une de ses sœurs tandis qu’Antoine François, baptisé en novembre 1665 a pour parrain et marraine Antoine de NEDONCHEL et Bonne de LANNOY, elle-même. Le jeune couple quitte ensuite le village mais le nouveau meunier n’est autre que Jérôme JOVENEAU qui était présent lors du contrat de mariage de son frère Pierre en 1662.

     

    Dans « Les derniers bûchers », Robert MUCHEMBLED avait bien remarqué la situation financière de Jérôme JOVENEAU : "la fortune plus assurée mais évidemment moins terrienne et moins clairement établie du meunier Jérôme JOSVENEAU" sans pouvoir se l’expliquer pas plus que son influence ni son comportement.

    Jérôme et Denis VENDEVILLE, son valet, se sont permis le 08 décembre 1673 de faire irruption dans le cabaret du mayeur "Alors que seul le baron peut interdire l'accès du moulin, le meunier exigeait que Dubois n'y aille plus." Les deux hommes saccagent la taverne du mayeur. Gilles FAUVEAU, autre tavernier, tente de les apaiser mais le meunier le menace de son fusil et il doit s'enfuir par la fenêtre.

    Le 13 juin 1679, Rictrude COUSIN, femme d'Armand BROUTIN, poursuit en justice ledit Denis VANDEVILLE déjà valet du meunier, qui l'a "voulue induire à fornication" le 7 du même mois comme il l'avait déjà fait, dix ans auparavant, alors qu'elle était à marier. Un mois plus tôt, les deux compères, qui semblent sûrs de leur impunité, sont en première ligne lors de l’incident à l’origine de l’affaire de sorcellerie qui conduira quatre femmes au bûcher. La scène se passe chez ledit Gilles FAUVEAU. Denis VENDEVILLE entend quatre soldats exiger 8 patagons (écus) de Péronne GOGUILLON. Jérôme JOSVENEAU lui prête de l'argent, à condition qu'elle lui laisse une vache en gage jusqu'au dimanche suivant, mais la vache s'échappe. Deux des soldats et deux des paysans du lieu vont prendre deux vaches dans l'étable d'Andrieu DUFOSSET, époux de Péronne, et les amènent au meunier.

    Tout cela fait quand même beaucoup de désordre du côté du moulin. Pourtant les relations privilégiées entre Pierre JOVENEAU et Marguerite de NEDONCHEL avec le baron, homme autoritaire, s’étendent à son frère Jérôme pour qui il avait de l’indulgence et même à son valet.

    Ces excellentes relations se prolongeront à la génération suivante. Jean Baptiste JOVENEAU, né en 1663, a épousé Anne BACUS et est revenu à Bouvignies. Leurs premier et troisième enfants Jean Baptiste et Marie Andrée, baptisés respectivement les 09 janvier 1685 et 10 mai 1689 ont pour parrains et marraines André Jean Baptiste de NEDONCHEL, baron de Bouvignies, et Marie Alexandrine de NEDONCHEL, Jean NARET (NARRE) licencié en droit, au nom de M. de Bouvignies, et Marie Charlotte de NEDONCHEL. Tout ceci porte à croire que Marguerite était bien une fille naturelle de Denis Georges de NEDONCHEL, baron de Bouvignies.

     

    Marguerite n’échappe pas à la règle qui veut que c’est souvent en redescendant d’une ou deux générations qu’on parvient à confirmer une filiation. Le 27 février 1688, Antoine François JOUVENEAU et Marie Brigitte DENIS passent devant notaire pour leur contrat de mariage. Il est accompagné de ses parents : Pierre JOUVENEAU, fils de feu Jean, mosnier et mayeur de Paluez en Arleux, et de Marguerite NEDONCHEL, fille de feu Denis Georges (Tabellion de Douai Liasse 207 aux AD59). Or, des Denis Georges DE NEDONCHEL, il ne devait pas en avoir beaucoup à la même époque. 

    À ce stade de l’enquête, on peut s’interroger sur l’attitude de Bonne Victoire DE LANNOY. Elle était probablement l’épouse du baron de NEDONCHEL depuis le 15 juin 1637 quand Marguerite est née. On peut aussi se demander pourquoi la famille du baron, qui entretenait des relations familiales avec Marguerite et ses enfants et qui étendait sa protection aux proches de son époux, avait usé d’artifices pour l’avantager mais sans jamais reconnaître officiellement sa filiation. La réponse tient sans doute dans le souci de réserver l’héritage du défunt baron aux seuls héritiers légitimes

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    * Ce contrat est visible sur le site du CEGD.

    http://www.lecegd.fr/contrats/JOVENEAU-DENEDONCHEL%20du%2024-12-1662.pdf

     ** Pratique parfaitement officielle autrefois qui servait à sceller un accord.

    Cet article emprunte largement aux réponses parues dans Douaisis-Généalogie n° 44, réponse R02-194 - JOVENEAU-BACUS par Serge DORMARD et son complément dans le n° 45 réponse R03-14 par Serge DORMARD et Roselyne DECRETON. 

    Voir aussi "Les derniers bûchers" de Robert MUCHEMBLED. 


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  • Beaucoup de nos aïeux naissaient, grandissaient, vivaient dans des familles recomposées  comme le montrent les NMD et BMS. Pour les périodes plus anciennes quand les registres deviennent lacunaires voire inexistants, on n’en a peu conscience parce que beaucoup de ces unions n’ont guère laissé de traces dans les archives : femmes mortes au premier accouchement, postérité vite éteinte, remariages sans postérité de veuves d’âge canonique*.

    Les progrès même relatifs de l’hygiène et de la médecine, en augmentant l'espérance de vie, ont généralisé la famille nucléaire réduite au couple et à ses enfants mais de nos jours, contraception et individualisme ont fragilisé ce modèle social. Les enfants hors mariage, les divorces et remariages, parfois tardifs, favorisent le retour de ces familles recomposées. Il redevient ainsi courant qu'un individu se sente plus proche d'un cousin que d'un frère aîné qui pourrait largement être son père. Le cas de Julio Iglesias est spectaculaire : il était sexagénaire et grand-père quand son propre père lui a donné un petit frère. En somme, même si les causes diffèrent, rien de nouveau sous le soleil.

    Nous avons déjà souligné que ceux qui assistent à un contrat de mariage sont des « conseillers » censés « assister » les fiancés : les parents détenteurs des biens qui sont les réels contractants au nom de leurs enfants, des futurs cohéritiers, des proches qui pourraient éventuellement devenir tuteurs, toutes personnes liées par des droits et des intérêts patrimoniaux tandis que les témoins distingués pour la célébration du mariage reflètent plutôt des choix affectifs et relationnels : « Tu seras témoin à mon mariage ! ». Il est significatif qu’un des cousins soit fréquemment préféré à un frère.

    Comment en effet ne pas se sentir plus proche d’un cousin, camarade de jeux, que d’un aîné issu d’une précédente union paternelle – qui joue un peu trop les « père bis » et qui se serait bien passé d’un cohéritier supplémentaire, de surcroît protégé par la marâtre – et avec lequel on sent et pressent des conflits larvés ?

    En effet, la présence d’enfants mineurs non seulement réduit la part d’héritage – et l’attractivité sur le marché matrimonial – que la première fratrie escomptait mais elle complique et retarde la succession des parents. Or les aînés étaient souvent contraints de patienter jusque là pour pouvoir enfin se marier. Tout y concourait. D’abord, la longévité, nettement moindre qu’actuellement, correspondait à deux générations environ, guère plus. En conséquence, les enfants, qui avaient pourtant travaillé très tôt pour « apprendre le métier » et plus sûrement pour contribuer à assurer les ressources de la famille sans le moindre salaire, qui restaient mineurs quasiment la moitié de leur vie, parvenaient à l’âge du mariage quand leurs pères vieillissants, diminués, malades, estropiés, comptaient sur eux pour assurer leurs vieux jours et parfois finir d'élever des enfants tardifs. Dans ces conditions, les pères et les mères qui craignaient d’être négligés voire abandonnés s’ils n’avaient plus l’arme de leurs biens, répugnaient souvent à se dégarnir pour aider leurs enfants à démarrer dans la vie, ce qui leur était facile puisque le pater familias avait quasiment tous les droits et il qu’il n’hésitait pas exercer des pressions morales : l’ingratitude envers les auteurs de ses jours était fort mal vue.

    Toutes les conditions étaient ainsi réunies pour que des cousins et cousines de même âge éprouvent plus d’affection mutuelle et surtout désintéressée qu’à l’égard de leurs propres frères et sœurs. La longue fréquentation des archives judiciaires et les confidences feutrées des notaires aident à comprendre pourquoi et comment les aînés restent souvent au village tandis que les plus jeunes le quittent définitivement, se dispersent et que les actes ne montrent plus jamais la descendance réunie au grand complet.

    À la Belle Époque encore, il n’était pas rare de voir deux sœurs cultiver une certaine ressemblance entre leurs enfants de même âge et favoriser leur rapprochement parfois au détriment du reste de la fratrie. Un reste de vieille rivalité à travers les enfants ?

     040. Ma cousine, c'est comme ma soeur !

     040. Ma cousine, c'est comme ma soeur !

    Adrien et Adéoda, deux cousins…

    Collection personnelle

    Nos pires difficultés à identifier les parents d’un individu relevaient toujours de personnes isolées ayant presque totalement rompu avec leur famille recomposée, qu’elles l’aient fuie ou qu’elles en aient été écartée. Les contes pour enfants ont longtemps été l’école de la vie et « Blanche Neige » se décline aussi au masculin.

    Le clergé, pour sa part, connaissait si bien les inimitiés et fâcheries voire les détestations et haines recuites et l’âpreté des querelles fratricides, que le désir de réconcilier les familles était pris en compte pour accorder une dispense de consanguinité !

    Ces aspects ne doivent pas être perdus de vue chaque fois qu'il sera nécessaire de reconstituer minutieusement une fratrie dans le but d'identifier les parents. Les témoins, les parrains et marraines en disent long sur l'intimité des familles.

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    * âge conforme aux canons, aux règles de l'église catholique, qui est de quarante ans minimum pour être servante chez un ecclésiastique.

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    > 032. Reconstituez les fratries !

    > 000. BMS Lire entre les lignes : les implicites de l'acte de mariage

    > 000. Stratégies matrimoniales : parvenir à obtenir dispense

     


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  • L'égalité entre les femmes et les hommes, "grande cause du quinquennat" 2017-2022 wink2

    L’affaire, elle, se situe en 1737.

     

    Maître Jacques GOSSELIN, procureur d’office de l’abbaye de St Sépulcre poursuit en justice François JOCAIL(L)E demeurant à St Hilaire devant le bailli et hommes de fief de l’abbaye de St Sépulcre à Cambrai pour scandale et diverses voies de fait.

    Une enquête est diligentée…

     

    Comme chaque année, les paysans apportent et font mesurer leur redevance en blé due à l’Église et aux pauvres. Selon la tradition, les paysans se rendent dans l’église où les attendent le curé, le mayeur et le marguillier chargé des comptes de l’Église pour vérifier la qualité et la quantité du blé et enfin déclarer le redevable quitte de ses obligations.

    Mais quand François JOCAIL(L)E qui vient de St Hilaire arrive avec sa cargaison, il constate que le curé est absent et il apprend que la séance de contrôle est reportée au lendemain !

    François est fort contrarié.

     

    Pas question d’attendre le lendemain ! Une journée et une nuit à l’auberge coûtent cher, il faut garder le précieux chargement à l’œil et en période de récolte, le travail urge à la ferme.

     

    060. Sexisme ordinaire…

     

    Pas question non plus de perdre au moins une demi-journée à faire un aller et retour supplémentaire ni de mobiliser une mule ou un chariot et un cheval durant tout ce temps-là.

     

    François s’énerve. Il s’en prend au mayeur qu’il somme de mesurer immédiatement le grain. Impossible ! Si la procédure n’est pas respectée, elle n’est pas valable… Peine perdue, François ne veut rien entendre. Le ton monte. Les témoins diront que François « criait » « criaillait » et « parloit comme femme » (sic). Dans une église, lieu consacré, cela ne se fait pas…

     

    Le mayeur plonge cependant la main dans le sac de grain dudit JOCAIL et constate que le blé est encore humide et donc « point recevable ».

     

    060. Sexisme ordinaire…

     

     C’en est trop ! François s’en prend alors à Alexandre SOREAU, le marguillier qui partage sans doute l’avis du mayeur. L’altercation est vive : François devient menaçant et invite son contradicteur à vider leur querelle dans le cimetière. Là non plus, cela ne se fait pas... 

     

    Il devra certainement faire amende honorable envers les édiles (mais pas envers les femmes !), payer les frais de procès et verser une amende aux pauvres…

     

    AD59 Cumulus RDC 131-34


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