• Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le prêt sur gage évoque irrésistiblement pour nous le Mont-de-Piété, organisme de prêt sur gage qui permettait de faire face à des difficultés passagères, en attendant la vente de la récolte par exemple.

    Son principe est simple :

    L’impécunieux apporte un objet.

    Un expert estime sa valeur pour déterminer le montant du prêt.

    Si le candidat à l’emprunt est d’accord, il laisse l’objet en dépôt et empoche le prêt.

    Pour le récupérer, il devra rembourser le prêt.

     

    Le prêt sur gage remonte au XVe siècle en Italie. L’objectif était de prêter sur gage gratuitement ou à faible taux pour casser les usuriers qui pratiquaient des taux prohibitifs avec pour conséquence la misère des plus démunis. Shakespeare (1564-1616) a dénoncé leur rapacité à travers Shylock dans « Le marchand de Venise ».

     

    Un premier Mont-de-Piété a été fondé en 1610 en Avignon, alors terre papale.

    Le « Monte de Pietà » (de monte, « valeur, montant », et pietà, « pitié, charité ») a été francisé en Mont-de-Piété alors que « Crédit de charité » aurait été plus approprié.  

    Dans les Pays-Bas méridionaux (actuelle Belgique), un « touche-à-tout de génie », Wenceslas COBERGHER, « le Léonard de Vinci flamand » (ca. 1560-1634), économiste, architecte, ingénieur mais aussi peintre à qui les Flamands doivent l’assèchement des Moëres, rendant salubre cette zone marécageuse, va reprendre le concept pour mettre en place un vaste système de crédit avec l’appui des très catholiques archiducs Albert et Isabelle. Notre région sera ainsi à la pointe.

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Nommé surintendant général aux monts-de-piété, Wenceslas COBERGHER commence par créer un premier Mont-de-Piété à Bruxelles en 1618. Il sera suivi de quatorze autres.

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Bruxelles, peu avant sa démolition au milieu du XIXe s. (1)

     

    Il ouvre en 1626 un Mont-de-Piété à Lille dans l’actuel Hôtel du Lombard.

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Lille, rue du Lombard (2)

     

    Le Mont-de-Piété de Bergues est édifié entre 1629 et 1633 d’après ses propres plans.

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Bergues (3a)

     Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Bergues (3b)

    Classé Monument Historique en 1907 

     

    Nous avons trouvé trace des Monts-de-Piété de notre région dans des fonds d’archives encore inexploités.

     

    Un parchemin de 1665 nous apprend qu’en 1629, Philippe SAUWAL, chanoine de la collégiale St Géry à Cambrai constitue une rente au profit du Mont-de-Piété de Cambrai représenté par Wenceslas COBERGHER, Architecte Général et Conseiller de Son Altesse Sérenissime, Surintendant Général des Monts de Piété et Louis LE CARLIER, Surintendant particulier, Gouverneur et Conseiller du Mont de Piété dudit Cambrai.

    Au verso, une note en 1630 de l’Archevêque de Malines et du Chancelier de Brabant pour que cette lettre de constitution de rente sorte son plein et entier effet.

    Une seconde note en 1665 signée par Gilles BOURDON et R. DESFOSSEZ, Surintendants et notaires, déclarant que cette rente a été léguée aux pauvres de la paroisse de St Géry par feu Philippe SAUWAL (AD59 Cumulus RDC 025/58).

     

    Le Mont-de-Piété de Cambrai a été détruit sous la Révolution.

     

    Autour de 1640, dans un contexte de guerres et de difficultés socio-économiques, la sorcellerie masque mal les rivalités sournoises et la recherche de boucs émissaires.

    Ainsi, en 1639, Henri SANCTORUM, commis du Mont de Piété de Tournai, a été dépouillé de son office au motif qu’il avait été repris du Magistrat pour sorcellerie. Il fait appel devant l’officialité de Cambrai contre Simon GOSSET, promoteur d’Office de « cette ville ». L’une des 5 pièces du procès rappelle que Pierre SEGARD a été pendu à Mons pour un tel crime et d’autres mentionnent Wenceslas COEBERGHER, surintendant général des Monts de Piété (AD59 Cumulus RDC 104/10).

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

     

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Tournai inauguré en 1625. 

    Dessin, dans BOZIERE A., Tournai, p. 347.

     

    En 1643, devant l’Officialité de Cambrai, Louis (LE) CARLIER, le Jeune, surintendant du Mont de piété de Cambrai, défend les intérêts de Barbe L’AOUST, sa femme, contre Melchior RUBIN, curé de Villers Cagnicourt. Le litige porte sur les terres lui appartenant mais occupées (exploitées) par Josse WASTELS dont les récoltes ont été ravagées par l’armée française en 1640 et 1641. La présence croate est aussi évoquée (AD59 Cumulus RDC 159/24).

     

    La gestion et les pratiques du Mont-de-Piété sont contestées dans une affaire passablement embrouillée remontant à 1651 et encore pendante en 1659. Tout semble partir d’une rente gagée au mont de piété en novembre 1651 et des ventes de gages ce mois-là. Le demandeur dont les meubles ont été vendus judiciairement demande aux administrateurs du mont de piété de …. ? dont le dénommé FELLERIES, « un homme de fief oú notaire ne peùt faire foy de soÿ mesme. », des comptes sur « les 290 gages sinistrement portez a la charge dú Dem(ande)ur a remarquer qúe les Deff(endurs aÿants mensongerement allegúé dans leur escript de solútions, qúe le Dem(ande)ur ioúit par ledit compte de l’offre qúe lúÿ at esté fait, et de súite qú’il demande indúement qu’on lúÿ en fasse compte Une seconde fois : et veú par les contresolútions dú Dem(ande)ur qúe leúr foúrbe en ce regard estoit descoúúerte (découverte) et qú selon droict ils ne luÿ en ont fait compte a sa descharge, mais bien faict compte contre droict a sa charge. ».

    Les griefs en tout genre s’accumulent sur 19 pages. Les affaires du mont de piété auraient été embrouillées par des sinistres des deffendeurs et non par des malversations du demandeur. Elles n’ont été remises en état que jusqu’au mois d’octobre 1653 grâce à des ventes de gages.

    « en l’An 1659 dú temps de la cessation d’armes le Dem(ande)úr s’est transporté de hesdin a St Omer pour s’ÿ informer de l’estat de cette affaire, et fait conúenir (convenir) celuÿ qúi aúoit acheté la Seigneúrie de Bailleúl… »

    Le demandeur exhibe un acte sa majesté catholique « par lequel il appert qu’elle n’at pû nÿ voúlú accorder aúdit Villers la prorogation ÿ mentionnee, si ce n’est apres prealable adúis (advis) des prevosts et júrez de Toúrnaÿ comme Júges domiciliaires qúdit Villers, et apres le consentement desdits de la Joincte* comme la partie »

    Entre autres sont mentionnés une attestation de COBERGHER, un intérêt ordinaire de 15 %, un arrêt de Malines, 3000 fl(orin)s du Sr de Bailloeúl, feu VILLERS et sa veuve…

    Les récriminations finissent par déraper sur une comparaison franchement antisémite « Enfin qú’ils ont fait comme firent les Júifs qúi allerent lapider St Estienne exclamantes voce magnâ continuerunt aures suas, poúr point entendre la verité. », rappel que l’institution des Monts-de-Piété avait pour but de mettre fin à l’usure.

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    * La jointe désigne probablement le conseil de régence établi suite à la mort de Philippe IV d’Espagne en septembre 1665 (Charles II, âgé de 4 ans).

    L’affaire s’est vraisemblablement déroulée entre cette date et les conquêtes françaises de Louis XIV. D’appel en appel, elle aboutirait donc devant le parlement Flandre (AD59 Cumulus RDC 239/22).

     

    Les objets gagés ont parfois une origine suspecte. Ainsi en 1661, les « mayeurs Bouchers », confondant l’institution et son officier, réclament la restitution d’objets gagés à la veuve d’Urbain BOURLON, vivant officier du Mont de piété (de Cambrai ?).

    Ladite veuve déclare que feue la femme de Nicolas BOISTEAU, vivant boucher et mayeur « Luÿ at consigné es mains et en gaige ung calice d’argent avecq deux esperons dargent qu’elle disoit avoir eub d un prestre de villaige pour La som(m)e de douze florins quelle offre mettre es mains desdits demandeurs a caution de restituer Lesditz gaige sy ledit pbre venoit Le redemander moyennant Lesditz douze florins ... »

    « Touchant un cornet d’argent La fem(m)e dudit boisteau L’at engaigé au mont de pieté et en at recheú cincq florins, ainsÿ Les demandeurs seront libres de ly aller chercher quand Ils trouveront convenir »… mais à leurs frais ! (AD59 Cumulus RDC 188/3).

     

    Le Mont-de-Piété ne saurait apporter une solution à des années de malchance accumulées. En 1679, Michel LABBÉ et Nicolas FENAIN tentent devant l’Officialité de Cambrai de rentrer dans leurs créances dues par Françoise BOUTROULLE, veuve de Robert MACHON, de Serenvillers. Il avait retenu 4 enfants de ses deux premiers mariages, ne parvenait pas à payer ses marchandises ni ses arrérages de rentes. En six ans de mariage, le couple avait contracté de nouvelles dettes et elle avait été malade la plupart du temps. Elle se résoudra à recourir à des de cession et à un abandon solennel de tous ses biens : son douaire, un tiers du jardin et des vêtements dont certains déjà gagés au Mont-de-Piété (AD59 Cumulus RDC 188/16).

     

    En 1689, Dreux-Louis DUGUÉ, chevalier, Sr de Bagnols, Intendant de la Justice, Police et Finances en Flandres, surintendant général des monts de piété en pays conquis assigne devant J. CORDOUAN, conseiller au Parlement de Flandres, Jerosme Jaspard de SURCQUES, Pierre Allard PAYELLE, Anthoine Dominicq DERVILERS et Pierre Paul SELLIER, héritiers de Antoine ou Arnoud Jaspard de SURCQUES, surintendant particulier du mont de piété de Douai. Il s’agit vraisemblablement d’une affaire interne (Cumulus RDC 159/42).

     

    En 1694, Guislain François LADAN, surintendant du Mont de Piété de la ville de Tournai, fait appel devant le parlement de Tournai d’une sentence des mayeur et échevins de Tournai contre Jean GATTELIER, chartier à Joulge, près de la ville de Beaulne (Beaune ?) en Bourgogne au sujet d’une lettre de change (AD59 Cumulus RDC 175/20/3).

     

    En 1739 est en cours la succession de Me Louis François Isidore VANDERBECKEN, seigneur de Waziers, feu prêtre décédé à Lille en février 1731

    Les procurations données à Pierre Alexandre BIDAR, prêtre chanoine de l’église collégiale de St Pierre audit Lille font apparaître parmi les héritiers :

    - Pierre François DE SALOMEZ, fils de feu Phles et de Catherine HUDSEBAUT, neveu et héritier ab intestat de George HUDSEBAUT, greffier du Mont de Piété à Namur, y décédé le 21 février 1733. Procuration passée à Gand.

    - Gilles François BLAUWART, Marie Joseph DE HELLIN, sa femme et Catherine Angélique DE HELLIN. Lesdites DE HELLIN, sœurs et héritières de Nicolas DE HELLIN et Louis ROMON, tous demeurant « en cette ville » Procuration passée à Lille (Cumulus RDC 050/25).

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Namur (4)

     

    En 1748-1749, Jean TOURNAY, de Cambrai, se tourne vers l’Officialité de Cambrai pour demander des comptes à François LADRIÈRE et à Marie Madeleine CATTOIRE, sa femme, auparavant veuve de Pierre François HERBAGÉ, chirurgien à Villers-Outreaux (Mont des Tours). Ledit TOURNAY s’était porté caution du défunt. Une enquête vise à reconstituer tous les biens et toutes les dépenses du défunt et de sa veuve : trocs, dépôts, dépôts gagés au mont de piété et tous autres arrangements (AD59 Cumulus RDC 095/9).

     

    En 1751, Bauduin DESMAINS, charbonnier à Cambrai, réclame devant la justice le paiement d’une dette de 129 florins à Louis GRATTEPANCHE, marchand fripier et « portier de ville » (ou porteur des clefs). La sentence magistrat de Cambrai ordonne la vente des effets mis en gage par ledit GRATTEPANCHE (AD59 Cumulus RDC 047/38).

     

    En 1761, la sordide querelle de succession de leur beau-père oppose devant le parlement de Flandres Augustin Robert LANTIER, doyen des gardorphines (sic) de Lille, époux de Marie Séraphique Angélique POTTIER, appelant d’une sentence des mayeur et échevins de Lille contre

    - Jean Baptiste de FAUCOMPRET, conseiller au Mont de Piété à Lille, et Marie Catherine Ernestine POTTIER, sa femme

    - Pierre COURTALON, directeur du vingtième denier, et Marie Albertine Joseph DE LISLE, sa femme

    - Pierre François DEBADTS et Marie Thérèse DE SIRÉE, sa femme

    - Marie Magdelaine Françoise DE LISLE, fille majeure

    demeurant tous à Lille, lesdites DE LILLE, filles de Mr Charles Adrien DE LISLE, vivant avocat décédé le 16 mai 1757, et de Marie Magdelaine POTTIER

    Une « multitude d’autres procédures [...] contre les intimés et contre le Sr Waÿmel administrateur provisoirement etabli aux personne et biens de sa femme par sentence du magistrat de lille rendue en 1757 » vient se greffer sur l’affaire qui s’envenime. Ainsi ledit FAUCOMPRET et d’autres demandent réparation d’injures.

    Le déballage révèle des règlements de compte sur des aspects étrangers à l’affaire. L’épouse de l’appelant, prétendue imbécile ou « faussement imbécile » et « hors detat de faire aucune fonction de religion » et « abandonnée de son marÿ errante, et qui se trouvait reduite de loger tantot d’un couté tantot de l’autre » a été le 16 novembre 1750 « de L’autorité du juge » placée par son père « en detention necessaire » chez les « sœurs de la magdelaine ». Ledit appelant prétend que sa femme « a eté mise en lieu de sureté que Ca eté un artifice du Sr de faucompret et de son epouse pour s’emparer du contigent de sad : femme dans la succession de son père qu’il regardoit comme prochaine ... » &c… (AD59 Cumulus RDC 150/3).

     

    De 1782 à 1784, l’Officialité de Cambrai devra se prononcer sur une embrouille au sujet d’une montre qui oppose Barthélémy DAILLIEZ fils, demeurant à Valenciennes contre N… BLONDIAU, employé au Mont de piété « de cette ville ».

    Ledit Barthélémy DAILLIEZ fils possédait une montre « Dont la boette Est d’argent » dont il « Vouloit S’en défaire ne pouvant La gouverner pour n’En avoir pas l’usage ». « au tems Des carnavales de l’an 1782 », il la vendit donc par l’intermédiaire dudit BLONDIAU à Charles Louis CANONNE, domestique à M. DEGILLABOZ, subdélégué... « en cette ville », y demeurant et déclarant que la montre « se trouve très bonne Et que par cette raison En Etant très content, il la garde Constamment ». L’affaire est peu claire mais apparemment, le vendeur s’estime lésé (AD59 Cumulus RDC 189/20).

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Histoire ecclésiastique de la ville et comté de Valenciennes par Simon Leboucq prévôt, 1650 

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Valenciennes (5a)

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Piété de Valenciennes (5b)

     

    Peu après le 12 août 1815, le comte DEVIDAMPIERRE et M. WARESQUIEL font un rapport au comte de BRIGODE, maire de Lille sur la réquisition de denrées pour la subsistance des armées alliées.

    Le 19 août 1815, le maire de Lille demande alors à emprunter 20000 frs pour satisfaire à la réquisition.

    Le 24 août 1815, un arrêt du préfet est expédié pour autoriser le maire de Lille d’emprunter 20000 frs dans la caisse du Mont-de-Piété de Lille pour achat de denrées demandées à la commune de Lille (AD59 Cumulus RDC 9, Série R Vc Comptabilité, Emploi des fonds bénéfices 1815-1902).

     

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont-de-Pi&t& d'Arras

     

    C’est en 1637 seulement que Théophraste RENAUDOT, le fondateur de La Gazette de France, ouvre le premier mont-de-piété français à Paris.

    Louis XIII autorise 58 autres villes du royaume à établir des monts-de-piété mais Richelieu, cédant à la pression des usuriers, met fin à l’institution en 1644.  

    Louis XVI, conscient de la mendicité provoquée par la ruine des endettés aux risques du vagabondage ou des larcins, rétablit le Mont-de-Piété qui sera inauguré en 1778, rue des Blancs-Manteaux à Paris.

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont de piété historique, n° 16 rue des Blancs-Manteaux à Paris. (6)

     

    L’institution tant bien que mal traverse la Révolution.

     

    Au XIXe siècle le succès du mont-de-piété de Paris est tel qu'il n'apparaît plus seulement comme l'antichambre de la misère. Le propre fils de Louis-Philippe, le prince de Joinville, aurait déposé sa montre pour honorer une dette de jeu. Quelque peu honteux, il avait prétendu l'avoir oubliée… chez sa tante. D'où l'expression « ma tante » pour qualifier le mont-de-piété (Wikipédia).

     

    En 1918, les monts-de-piété deviennent par décret le Crédit municipal, actant ainsi le développement des activités bancaires parallèlement aux prêts sur gages.

     

    Le prêt sur gage institutionnalisé : le Mont-de-Piété

    Le Mont de Piété par Jean Béraud.

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    https://www.pretsurgage.fr/histoire/ 

    http://utan.lille.free.fr/personnages_2.htm 

    (1) http://bruxellesanecdotique.skynetblogs.be/archive/2008/10/02/le-mont-de-piete.html

    (2) https://www.construction21.org/france/case-studies/fr/hotel-du-lombard-rehabilitation-de-29-logements-sociaux.html

    (3a) http://www.monumentum.fr/ancien-mont-piete-pa00107374.html 

    (3b) http://www.monumentum.fr/ancien-mont-piete-pa00107374.html

    (4) http://www.pauvresdenous.arch.be/index.php/mont-de-piete-de-namur-et-ecole-dominicale-des-pauvres  

    (5a) https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=33485

    (5b) http://cspv.asso-valenciennes.fr/articles.php?lng=fr&pg=63&mnuid=136&tconfig=0 

    (6) Wikipédia


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