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    Certes, on peut parfaitement faire de la généalogie à l'ancienne avec des crayons et du papier seulement mais celles et ceux qui ont commencé leurs recherches dans les années 70 sont unanimes à convenir que l’informatique facilite considérablement la vie, ouvre des horizons nouveaux et… libère l’espace à la maison. Il faut cependant prévoir un équipement et plus généralement un budget.

     

    Pour les déplacements 

    Un GPS pour trouver direct les mairies, les annexes, les parkings, un endroit où se restaurer, etc… sans s’énerver et sans gaspiller son temps ni son carburant.

    Un ordinateur portable, orienté machine de bureau plus que console de jeux, pas trop lourd à transporter ni trop antique sinon il y aura inévitablement des problèmes de lecture au moindre échange entre généalogistes.

    Les avantages sont multiples :

              avoir toutes les données sous la main en permanence où que l’on soit,

              mise à jour et rectifications immédiates sans risque d’oubli,

              meilleure gestion des recherches

              réduction considérable de la paperasse.

    Un (petit, c’est suffisant) appareil photo numérique ou un téléphone pouvant faire office pour numériser à tout va – on fera le tri à la maison – sans oublier de réserver systématiquement le premier cliché à la cote inscrite sur la boîte d’archive ou à la couverture ou au dos du registre

       

    006. L'équipement idéal du généalogiste

     Archives municipales (appellation désormais retenue) de Bergues 

    ou laisser visible le bordereau de commande pour éviter toute erreur de cote.

     

    006. L'équipement idéal du généalogiste

    Archives départementales du Nord (Musée 524 Boîte 3)

    Une clé USB pour échanger des données avec les « cousins »,

    Un bloc-notes ou recycler les cahier d’écolier surdimensionnés… ou sous utilisés...,

    Un crayon papier, seul autorisé dans certains dépôts d’archives, et un taille-crayons trop souvent oublié,

    Un stylo pour remplir les formulaires administratifs

    Une pièce d'identité et une preuve de domicile indispensables pour tout premier passage dans un dépôt d'archives

     

    Chez soi

    Une connexion Internet

    Un scanner (celui de l’imprimante fait l’affaire) pour numériser les documents et photos de famille sans distorsions.

    Un disque dur externe pour sauvegarder tout ce précieux travail et plutôt deux qu’un.

    Par prudence, on stockera trois sessions consécutives et on n’écrasera que la quatrième, la plus ancienne.

    Le logiciel de généalogie n’est pas indispensable. Certains s’en passent, d’autres l’abandonnent et d’autres encore en ont plusieurs ! Pour commencer, on peut télécharger des versions d’essai. On en reparlera…

     

    Budget

    Les frais de transport et de séjour varient considérablement d'une généalogie à une autre. Nous connaissons des généalogistes qui ont eu la chance de ne ratisser qu'un cercle de 50 kilomètres de diamètre autour de leur domicile et d'autres qui sont issus des 5 continents ! Un autre facteur pouvant influer fortement sur le coût est la volonté de tout faire soi-même ou de savoir se faire aider par des bénévoles de confiance, à charge de rendre service en retour ou de les dédommager voire de rétribuer des professionnels pour des missions plus ou moins ponctuelles. Chaque cas étant particulier, à chacun de choisir en fonction de son intérêt.

     


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  • Le meilleur logiciel ? Celui qui vous convient ! 

     

    Heureusement les plus connus proposent gratuitement des versions d'essai limitées généralement à une cinquantaine de personnes et aux cases filigranées. Téléchargeables sur Internet, elles permettent de se faire la main.

     

    Les leaders sur le marché sont Généatique pour les amateurs de tableaux personnalisables et Hérédis pour ceux qui ont gardé un faible pour le système des fiches cartonnées. Ils sont assez coûteux mais ils proposent constamment des améliorations à des prix étudiés pour leurs fidèles clients et ils dépannent en cas de difficultés. Ils proposent aussi un espace de sauvegarde, des liens avec leurs autres utilisateurs, des conseils en ligne,... On peut rencontrer leurs diffuseurs lors des expositions généalogiques.

     

    GeneaNet ouvre aux généalogistes un espace gratuit où ils peuvent publier leur arbre qui sera visible par n'importe qui. Il est de la plus élémentaire prudence de régler convenablement les paramètres de confidentialité ou plus simplement de ne rien publier de moins de cent ans pour éviter tout vol d'identité et par respect de la vie privée de sa famille.

    Tous utilisent le format GEDCOM qui permet des échanges faciles et rapides entre "cousins".

     

    Petit conseil : chronométrez la saisie d'une dizaine des mêmes personnes avec chacun des logiciels en lice. La différence de temps peut sembler minime mais multipliée par mille, elle ne l'est plus, sachant en outre que saisir une généalogie bien renseignée remontant jusqu'à 1700 environ occupera les soirées de tout un hiver...

    Certains généalogistes se servent de deux logiciels, passant de l'un à l'autre selon les fonctionnalités (tableaux ou fiches), d'autres s'en passent et d'autres encore les ont abandonnés selon l'orientation qu'ils ont donnée à leurs travaux car il faut bien le dire, ces logiciels offrent tous les outils dont peuvent rêver les généalogistes pour la première étape de leurs travaux, mais ils sont moins bien adaptés aux périodes les plus anciennes quand une filiation ne peut être affirmée que par recoupements de divers actes provenant de sources différentes. La saisie ne pose alors aucun problème particulier mais retrouver le cheminement logique peut se révéler ardu et les corrections peuvent se révéler problématiques : difficultés à retrouver un acte probant mis en note, à détecter des erreurs et à supprimer ou déplacer des données disséminées mais ramifiées.


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  • La mise en ligne, tant attendue par tous les généalogistes, des registres paroissiaux et d’état-civil a été unanimement saluée. Désormais, tranquillement et confortablement installé chez soi, on ratisse consciencieusement les registres, on saute d’une commune à une autre, on imprime, on capture des images… sans entraves. 

    Avertissement ! 

    Confrontées aux exigences de sites marchands qui n’hésitaient pas à commercialiser les données publiques à leur seul profit, les AD ont mis des conditions à l’utilisation et à la publication des images. Ce n’est rien d’autre que le rappel des bons usages. Il convient de les respecter.

    Bon à savoir

    A partir de 1737, les registres paroissiaux puis ceux d'état civil ont été tenus en double exemplaire. L'original restait à la paroisse ou à la commune tandis que le double était adressé à l'évêché puis au greffe. Il n'est pas rare qu'ils diffèrent sensiblement : l'un comporte les marques et signatures mais pas l'autre, le double peut comporter des oublis, erreurs de copie ou au contraire, des rectifications ou corrections. Depuis peu, les mentions marginales ne sont plus apposées que sur l'original...

    Pour des raisons évidentes de commodité, les Mormons ont numérisé les registres déposés aux Archives départementales, négligeant au passage les registres les plus anciens en simple exemplaire encore conservés dans les communes qui seront numérisés au gré des dotations... Ce sont ces numérisations qui ont été mises en ligne.

    Selon leurs possibilités et convenances, les auteurs des tables de BMS et NMD, relevés et autres travaux généalogiques ont travaillé sur l'une ou l'autre collection et parfois sur les deux. Ainsi s'expliquent des différences constatées entre ces travaux et les documents consultés par les généalogistes.

     

    Bien sûr, rien ne vaudra jamais le contact direct avec l’archive mais il y allait de la survie des documents. Il faut pourtant convenir qu’il est plus commode de se repérer dans un registre bien réel que dans le défilement d’images sur un écran. Si ce n’est pas très compliqué pour un village, cela est nettement plus fastidieux pour une grande ville ouvrière.

     

    Papier ou écran, pour  aller plus rapidement à l’acte recherché, on recommande habituellement de consulter d’abord les tables décennales pour connaître la date exacte de l’événement et le numéro de l’acte. L’ennui est qu’elles ne sont pas exemptes d’erreurs et d’oublis, qu’elles ne sont au mieux qu’à demi filiatives, que les prénoms ne sont pas toujours ceux attendus et que les homonymes sont fréquents. Il n’est donc pas rare de devoir consulter une bonne demi-douzaine d’actes avant de trouver le bon !

    Personnellement, comme j’avais décidé de relever toute la fratrie, j’ai préféré parcourir tous les actes afin de relever systématiquement ceux qui concernaient le patronyme et le matronyme qui m’intéressaient. À partir des indications dans la marge et des signatures, on y parvient rapidement.

     

    Pour les villages et les petites communes les naissances, mariages et décès sont regroupés dans un même registre annuel, c’est alors une véritable promenade : on voit se dérouler la vie de toute la famille, ses joies et ses deuils et on perçoit le cadre de vie à travers les professions exercées dans le village, les clivages sociaux, le niveau d’instruction de la population, les familles implantées de longue date et celles qui ne font que passer, celles qui tiennent le haut du pavé, celles qui se constituent en tribus, etc…

     

    Quand les registres de NMD étaient séparés, je commençais par les mariages pour connaître le nom du/de la conjoint(e) et la filiation afin de déterminer quels couples suivre. Je passais ensuite en bonne logique aux naissances et aux décès de toute la famille.

     

    Dans les deux cas, le mieux est d’engranger d’abord ces actes, en n'oubliant pas de noter la référence de la bobine qui contient facilement un millier ou plus de vues et le numéro de la vue contenant l'acte. Cela peut toujours servir...

    009. AD en ligne, LA solution ?

    Mentions à conserver*

    Il faut ensuite classer chronologiquement ces actes si nécessaire puis les exploiter à fond en les entrant un par un dans le logiciel choisi ou dans un tableau Excel ou en constituant des fiches papier. Ce faisant, on constatera souvent que quelques actes, qui ont échappé à la vigilance, restent à récupérer.

    De toute façon, il ne faut pas se faire d’illusions : on remonte d’abord le temps dans les registres pour glaner les informations et on redescend ensuite pour vérifier et compléter.  Mais c'est un excellent moyen de se préparer et de s'entraîner à la suite des recherches.

     

    Dans le meilleur des cas, on a affaire à des familles rurales, attachées à leur lopin de terre, qui naissent, se marient et meurent au village sans l’avoir jamais quitté. Mais si on tombe sur celui qui avait cherché fortune ailleurs, sur celui qui avait dû se résoudre à aller travailler à la mine ou à l’usine, voire d’usine en usine, sur celle qui était devenue domestique chez un bourgeois en ville et pire encore si, loin de sa famille, elle avait eu la malchance d’être fille-mère, alors les recherches deviennent plus ardues.

    Pour trouver une aide efficace et gagner un temps considérable, on bénéficie actuellement de trois moyens principaux qu’on aurait tort de dédaigner. Ils ne sont cependant pas équivalents : l’un aura la réponse et l’autre non selon leur ancienneté, leur dynamisme, leur sectorisation et leur orientation,… On a le choix.

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    http://www.archivesdepartementales.lenord.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad59%2Fdatas%2Fir%2FEtat%20civil%2FFRAD059_MI_A_Z_2011_07_01.xml&page_ref=311464&lot_num=1&img_num=1

     


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  •           Remarque :

              Nous ne nous intéressons ici aucunement à l’Église des Saints et des Derniers Jours, plus           couramment appelée Mormons, mais seulement à leur activité généalogique à titre purement           informatif. 

     

    C’est d’ailleurs à la Société généalogique d'Utah que nous devons la norme GEDCOM qui permet l’échange de fichiers généalogiques ainsi que le microfilmage des registres d’état-civil et paroissiaux.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9alogique_d%27Utah 

     

    Précisons que les actes mis en ligne par les AD59 et AD62 n’ont pas été numérisés à partir des orignaux mais, par raison d’économie, repris sur les microfilms effectués par les Mormons, ce qui explique en grande partie leur qualité parfois très médiocre.

     

    Facilement accessible aussi depuis le site Généalo, le site mormon familysearch permet de pallier des lacunes des mises en ligne par les AD et la Belgique. Il propose aussi quelques types d’actes (pièces de mariage, indigence, naturalité) et des services.

    On peut regretter la lenteur de leur logiciel et le manque d’outils de traitement de l’image, parfois fort gênant. On déplore qu’en phase de sélection des fonds, l’écran n’affiche qu’une partie de la page, ce qui peut laisser des utilisateurs en panne.

    https://familysearch.org/search/collection/list#page=1&region=EUROPE 

     

              Astuces :

              La sélection de taille d’image est assez basique. Pour obtenir une taille d’image optimale, il           suffit de sélectionner la plus proche de celle qu’on désire obtenir et de parachever le réglage           avec la molette de la souris ou tenir la touche « c(on)rt(ô)l(e) » enfoncée tout en jouant sur           le clic droit ou le gauche.

              Quand l’image est trop pâle, faute de pouvoir accentuer le contraste, on peut passer en           mode négatif pour obtenir une (petite) amélioration.

     


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  •  Remonter le temps, c’est découvrir des évolutions dans tous les domaines, celle de l’Administration à laquelle se frotte le généalogiste n’étant pas des moindres.

     Généralités 

    Très schématiquement, il constatera que les recherches au long des XXe et XIXe siècles sont analogues à une réserve de taille près : la communicabilité des documents !

    Tout commence par une sorte de jeu des familles… Le généalogiste sait exactement ce qu’il recherche : « Dans ma famille, je demande mon Père… et plus précisément son acte de naissance… » puis son acte de mariage et enfin son acte de décès, les fameux NMD.

    Parfois, l’affaire se corse de veuvage(s) ou de divorce(s) et de remariage(s) avec ou sans enfant(s) à tirer au clair sans jamais rien négliger.

    Tous les époux ou épouses seront examinés avec le même soin, sans discrimination aucune. C’est que deux ou plusieurs mariages entre deux familles, voire deux fratries, ne sont pas rares. En conséquence, il faut être très vigilant sur les prénoms qui, dans les actes, peuvent varier légèrement au cours d’une vie. Si on confond deux frères germains qui épousent deux sœurs germaines, l’ascendance n’en sera pas affectée mais si les liens sont seulement consanguins et plus encore s’il s’agit de cousinage, tout un pan de la généalogie est erroné.

    Souvent, on tombe sur un acte pauvre en renseignements exploitables alors que celui d’un frère ou d’une sœur contiendra toutes les informations désirées.

    Par ailleurs la situation de l’enfant unique qui n’a pas connu sa mère morte en couches et dont le père ne s’est pas remarié n’a pas grand-chose de commun avec celle de l’enfant qui a grandi dans une tribu comptant plusieurs fratries au gré des remariages et totalisant une trentaine d’enfants de tous âges. Nous y reviendrons…

    Si on connaît avec certitude la commune où l’acte recherché a été enregistré mais qu’on ignore la date de l’événement, un détour par les tables décennales fait gagner un temps considérable. Par la même occasion, il met sur la piste des autres membres de la famille plus ou moins éloignée. Et puisque Errare humanum est,… on n’oubliera pas que ces tables ne sont pas exemptes de preuves de distractions… Le « juge de paix » reste le registre d’état civil et de préférence l’exemplaire de la mairie qui est l’original plutôt que la copie conservée par les Archives départementales (Les comparants signent toujours deux fois…).

    Et si on n’a pas trouvé un décès dans la commune de résidence habituelle, plutôt que tourner en rond suivant la méthode du « perdu dans la forêt », il est plus judicieux de rechercher la succession dans les registres de l’Enregistrement du lieu de résidence (série 3Q aux AD59). Que le défunt laisse on non des biens à ses héritiers, la teneur de son acte de décès y est reprise. Il sera ensuite facile de reprendre le fil des recherches.

    Le XXe siècle   

    La principale difficulté vient du législateur qui veille à la préservation de la vie privée en frappant les actes de naissance et de mariage – mais pas de décès, ce que les employés de mairie ignorent souvent ! – d’un délai d’incommunicabilité de 75 ans sauf pour les descendants directs. Il y a peu encore, ce délai, un des plus rigoureux au monde, était d’un siècle révolu. Les habitudes ayant la vie dure et suivant les recommandations de la CNIL, les Archives Départementales s’y tiennent toujours pour mettre les actes en ligne et les associations généalogiques ont préféré s’y aligner.

    Le généalogiste doit donc se débrouiller avec quelques documents de famille, interroger – avec tact – les uns, se faire préciser ou confirmer des renseignements par d’autres au risque de se heurter à des contradictions,… hanter les cimetières,… pour enfin se rapprocher des mairies et/ou dépôts d’Archives départementales.

    Parvenu enfin au-delà des fatidiques 100 ans, notre néophyte peut continuer à fréquenter ces lieux où il ne manquera pas de faire connaissance avec des généalogistes souvent chevronnés qui ne mégoteront jamais leur aide. Il pourra aussi préférer rester chez lui devant son ordinateur à feuilleter les registres d’état-civil mis en ligne par les Archives Départementales et quelques mairies. 

    On remarquera que plus on se rapproche de nos jours, plus les décès ont lieu à l’hôpital ou à l’hospice, ce qui n’est pas indiqué clairement dans les actes mais si les déclarants y travaillent ou sont « agent administratif », ce qui est précisé, si on repère que la même adresse revient constamment dans les registres et que le défunt y est décédé et non pas « dans sa maison », alors, il suffit de vérifier l’adresse et le doute n’est plus permis. Quelquefois, ce sera celle de la… prison !

    On remarquera de la même manière que les progrès de l’obstétrique et de l’hygiène ont aussi mis progressivement fin aux naissances à domicile.

    Le XIXe siècle  

    En remontant d’un siècle, le généalogiste constatera avec désappointement que les mentions marginales tellement utiles font défaut.

    Pour en savoir plus sur ces différentes mentions marginales, on consultera avec profit un excellent site généalogique à explorer sans réserves :

    http://fr.geneawiki.com/index.php/Mentions_marginales  

    La généralisation du livret de famille n’ayant eu lieu qu’en 1884 et les adultes étant alors peu enclins à raconter leur vie privée à leurs enfants, la plupart de nos aïeux n’étaient guère plus avantagés que nous pour rechercher leurs actes de famille.

    http://www.webgt.net/cousins/etatcivil.php?offset=7

    On observe que dès les années 1820-1830 environ, l’officier d’état civil se montre très vigilant sur l’orthographe des noms et des prénoms, exigeant fréquemment des corrections. En remontant dans le temps, on comprendra vite pourquoi, bien que « Il n’y a pas de faute d’orthographe pour les noms propres ! » (cela signifie simplement que l’usage prévaut et que par conséquent les règles de grammaire et d’orthographe ne s’appliquent pas), les pouvoirs publics ont voulu fixer les noms de famille… C’est l’instauration du livret de famille qui y parviendra enfin.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nom_de_famille_en_France 

    En quelques générations, on atteint cependant la période révolutionnaire qui, en une vingtaine d’années, a bouleversé la vie de nos aïeux et qui pose quelques problèmes spécifiques aux généalogistes…

     Constatations fréquentes  

    L’exode rural a commencé dès le XIXe siècle et nos aïeux sont parfois allés de commune en commune avant de fixer leur domicile, ce qui complique la recherche des actes.

    Les diverses associations et forums de discussion généalogiques qui ont réalisé un énorme travail de collecte sont alors d’un précieux secours. 

    Durant cette même période, les jeunes gens et jeunes filles ont commencé à secouer le joug familial et à s’émanciper, refusant les mariages arrangés selon la volonté du pater familias et dans l’intérêt des familles. Nombreux ceux qui n’ont pas hésité à mettre leurs parents devant le fait accompli. Contrairement à ce qu’on pourrait supposer, les familles les plus respectables n’étaient pas plus à l’abri que d’autres.

    Il n’est donc pas rare que l’aîné des enfants soit « un grand prématuré » dont la survie ne doit rien à la médecine ou que leurs parents se soient mariés six mois plus tard après avoir vaincu les résistances de grands parents qui, résignés, constataient qu’il était désormais inutile de spéculer sur la santé chancelante du chérubin.

    Pour mieux connaître ses aïeux…  

    De nombreuses possibilités seront développées plus loin…


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