• Spécial débutants

  • Qu’on compte utiliser ou non les abréviations, il faut quand même savoir décrypter les travaux des autres et faire entrer le maximum d’informations dans des cases trop petites. 

    005. Signes conventionnels et abréviations courantes

    http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?showtopic=101976&hl=bigourt

    Cliquez dans l'image pour l'agrandir.

    Aperçu des plus usitées :

    AD                                Archives départementales, suivi du numéro postal du département : AD59  

    AM                               Archives municipales, suivi du nom de la commune : AM Douai

                                         encore appelées parfois AC pour Archives communales  

    NMD                            Naissances, Mariages, Décès : actes d’état-civil après la Révolution  

    BMS                             Baptêmes, Mariages, Sépultures : actes paroissiaux avant la Révolution  

     

    °                                     naissance (Touche "Majuscule" + touche "Fermer la parenthèse")

                                       garçon, masculin

    fs                                    (filius), fils (de)

                                        fille, féminin

    fa                                    (filia), fille (de)

    P (majuscule)               père

    M (majuscule)              mère

    p (minuscule)               parrain

    m (minuscule)              marraine

    CM                                 contrat de mariage

    x                                     mariage

    xx ou 2x, xxx ou 3x     second, deuxième, troisième mariage

    test.                               testament

                                        décès

    ca                                   circa (environ), vers 

    ~                                     environ

    ?                                     douteux, non vérifié (à conserver SVP si on recopie !)

    ! 1600                            cité en 1600

    /1600                            cité avant 1600 (slash placé avant)

    1600/                            cité après 1600 (slash placé après)


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  •  

    Les généalogistes débutants apprennent vite qu'il est possible de pallier le manque d'acte de mariage par la recherche d'un contrat de mariage. Hors la partie généalogique, ils ne se soucient généralement pas du contenu de l'acte encore moins des références (dépôt d'archives et cote précise), ce qui prouve qu'ils n'ont encore aucune intention d'approfondir leurs recherches.  

     

    Pourtant la suite du document fait parfois apparaître d'autres personnages comme un aïeul qui hébergera le jeune couple ou l'énumération de terres et de biens de famille que l'on sera heureux de retrouver aux générations précédentes, apportant une preuve d'ascendance.  

     

    Il est évident que l'acte passé entre deux pauvres manouvriers diffère sensiblement de l'accord entre deux familles aisées qui unissent leurs rejetons mais en prendre connaissance permet de réaliser le degré de dénuement des uns et la situation de rente des autres.  

     

    Les testaments les intéressent peu et les partages après décès encore moins. Dommage...  

     

    Si leurs racines sont flamandes, ils risquent de changer rapidement de point de vue. Certes les contrats de mariage y sont la plupart du temps tellement succincts qu'ils n'apprennent quasiment rien mais en compensation, les successions - appelées "maisons mortuaires" - fourmillent de renseignements :

     

    ascendance du défunt pouvant remonter jusqu’à cinq générations,

     le ou les conjoints successifs de la personne défunte,

     tous ses héritiers,

     et, le cas échéant, les tuteurs des enfants mineurs avec le lien de parenté entre tuteurs et pupilles et le lieu de résidence des tuteurs,

     copie du contrat de mariage,

     inventaire complet et précis avec estimation des biens meubles et immeubles, provenance comprise : héritage (avec indication de la personne) ou acquisition, 

     état de l’actif et du passif (dettes). 

     

    Si le défunt est bourgeois d'une ville flamande voisine, c'est dans cette ville qu'il faut rechercher sa succession et non dans son village de résidence. Tout bon généalogiste est aussi un touriste...

     

    Traditionnellement, les biens meubles sont vendus aux enchères devant l’échevinage et le produit réparti entre les héritiers tandis que les biens immobiliers (terres et constructions) leur sont dévolus devant notaire.

     

    Deux écueils de taille 

     

    Hélas, la majorité des villages n’a pas conservé ces précieux fonds mais une fois l’arbre généalogique dressé et les fratries reconstituées, il est bon d’aller à la recherche d’un collatéral vivant dans un village voisin qui apparaitrait dans un de ces cahiers.

     

    Ils sont rédigés en flamand qui est au néerlandais ce que le ch’ti est à la langue française… d’autrefois ! Dans les dépôts d’archives de la Flandre maritime, on rencontre heureusement des passionnés qui se débrouillent honorablement…

     

     Christophe YERNAUX a consacré un article « Vlaemsch ou Ch'ti ? » sur ces dialectes dans sa revue « Le Castelo Lillois » n° 2 disponible sur Internet.

     

    http://www.lillechatellenie.fr/castelolillois/index.php/magazine/file/3-castelo-lillois-n-2-la-paroisse?tmpl=component

     


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  • Pas question de laisser se perdre de si précieuses informations. Il faut donc les mettre au clair sans tarder. Un minimum d'organisation s'impose pour les exploiter correctement et efficacement.

    Les photos de groupe sont les témoignages de moments privilégiés : mariages, baptêmes, communions, noces d’or, fêtes carillonnées, pendaison de crémaillère, etc… Tout cliché sera référencé : circonstances, lieu et date et les personnes présentes seront identifiées avec précision et listées. Si on dispose d'une série pour un même événement, on les classera chronologiquement. Même opération pour les photos individuelles. Les logiciels spécialisés dans le traitement des photos numériques ou scannées facilitent grandement la tâche et permettent la mise en commun et le partage entre « cousins ».

    Chaque personne, aïeul ou pas, fera l’objet d’une fiche individuelle qui contiendra d'abord les photos, dates et lieux de naissance, mariage(s), divorce(s) et décès et les professions.

    On prendra l'excellente habitude de reproduire sa signature ou sa marque caractéristique en bonne place, sous sa photo ou en lieu et place quand les portraits feront défaut. Le moment venu d'y recourir, on s'en félicitera.

    La liste complète de ses enfants sera dressée avec les mêmes renseignements. L'idéal est de pousser jusqu'aux petits-enfants... Le moment venu d'y recourir,... !

     

    Si on se limite à la confection d’un arbre, décoratif ou non, on ne retient à priori pas les autres mariages éventuels d’un aïeul ni toute la fratrie mais pour progresser dans les recherches, quand les documents se feront rares, il faudra inévitablement s’intéresser à la famille dans sa globalité alors autant s’y mettre dès le début, histoire de s’entraîner. Histoire surtout de connaître celle de sa lointaine famille. Surprises garanties… 

    Pour chaque couple, on constituera un dossier réunissant la fiche individuelle de Monsieur et celle de Madame accompagnées de tous les documents, actes notariés, diplômes, articles de presse, etc… les concernant. Les photos seront jointes et les anecdotes relatées.

    On ajoutera les fiches de tous leurs enfants, exceptée celle de celui dont on descend qui sera reprise dans un autre dossier.

    002. Après les interviews... Au travail !

    Passeport péruvien d'Angèle LECLERCQ (Toul 1893 - Londres 1926), épouse RAMIREZ, demeurant à Londres.

    Collection privée.  

     L’expérience prouve que la généalogie-listing est aussi passionnante que l’annuaire du téléphone et que, si elle n’a pas attrapé le virus, la famille prend vite en grippe une marotte trop chronophage à son goût. Un regain d’intérêt sera apporté par des illustrations puisées dans les photos de famille, cartes postales, objets souvenirs voire musées et à défaut, trouvailles dénichées sur Internet. Le site des mairies et ceux ou blogs d'érudits locaux constituent une mine à ne pas négliger.

    On trouvera une documentation aussi instructive que savoureuse sur des sites consacrés aux professions oubliées ou ayant profondément évolué.  

     Chaque ville ou village dans lequel un aïeul a vécu mérite une promenade virtuelle. Le plus simple est de taper le nom de la commune dans « Google » puis de cliquer sur l’onglet « Images ». On repérera vite d’excellents sites tels que « delcampe cartes postales »(1) « Panoramio » ou « Flickr » (2) et ceux consacrés aux « Monuments Historiques », etc… afin de (re)découvrir, mairies et églises, lieux de passage obligé, et sites et monuments anciens souvent remaniés, disparus, scènes pittoresques,… Pour les périodes plus anciennes et pour reprendre la jolie idée de Françoise DEMARCQ sur GeneaNet, la visite virtuelle des musées fournira des tableaux évocateurs d’une atmosphère révolue. 

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    (1) Site marchand consacré essentiellement aux cartes postales anciennes.

    (2) Sites contributifs qui proposent une sélection de beaux clichés.

     


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  • La série favorite - à supposer qu'ils en connaissent d'autres - des généalogistes est la série E : baptêmes, mariages, décès et actes notariés surtout les contrats de mariage et, pour les plus aventureux, les actes d'échevinage. Et pourtant, chaque ancêtre est un cas particulier qui mériterait d'être approfondi d'autant que les archives ne manquent pas...

     

    Présentation générale

     

     

    http://www.guide-genealogie.com/guide/archives_departementales.html

    http://www.guide-genealogie.com/guide/archives_departementales-series.html

     

    Consulter systématiquement le site web de l'administration concernée

     

    Celui des mairies (AM) est généralement décevant mais certaines, trop rares telle Douai, mettent en ligne des documents originaux. 

    Vérifier si, dans les grandes villes, le dépôt d'archives ne se trouve pas dans un local autre que la mairie.

    Classement des AM

    https://fr.geneawiki.com/index.php/Cadre_de_classement_des_Archives_municipales

     

    Celui des départements (AD), bien que de valeur inégale, est un passage obligé. On n'y trouve pas toujours ce que l'on cherche mais on y découvre des horizons insoupçonnés et inspirants...

    http://archivesdepartementales.lenord.fr/?id=recherche_guidee_plan_detail&raz=1&doc=accounts/mnesys_ad59/datas/ir/Etat%20des%20fonds/FRAD059_etat_fonds_publiques.xml

    Consultation indispensable avant tout déplacement pour éviter par exemple de se trouver un lundi devant le rideau de fer des AD59 !

    http://www.archivespasdecalais.fr/

    Classement des AD

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Archives_d%C3%A9partementales

    https://fr.geneawiki.com/index.php/Cadre_de_classement_des_Archives_d%C3%A9partementales

    https://www.archives71.fr/arkotheque/client/ad_saone_et_loire/_depot_arko/articles/636/cadre-de-classement-des-archives-departementales_doc.pdf

    Pour aller plus loin :

    https://francearchives.fr/file/55a9f131eb79f5dfc03286315ce29e385429f352/static_1090.pdf 

    C'est long, c'est dense et ça en vaut largement la peine !

    Certaines Archives départementales ont réalisé une publication axée sur leurs fonds et destinée aux généalogistes.Celles du Pas-de-Calais proposent des fiches méthodologiques.

    http://www.archivespasdecalais.fr/Chercher-dans-les-archives/Fiches-methodologiques

     

    Celui des Archives nationales (AN) et de la Bibliothèque nationale (BN) seules détentrices de fonds qui ne concernent pas que les Parisiens et de documents remarquables.

    http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/

     


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  • Avant la loi Neuwirth de décembre 1967 qui autorise enfin la contraception en France, la plupart des couples parvenait tant bien que mal à limiter leur progéniture. Il n’en a pas toujours été ainsi car le clergé, intransigeant, avait longtemps combattu les « secrets funestes » qui se répandaient lentement mais sûrement dans les campagnes.

    004. Belles et grandes familles : généalogie descendante

    Conditionnement des petites filles, natalisme oblige.

    Le généalogiste qui progresse dans ses recherches le constate vite : plus il remonte dans le temps, plus il mesure combien les femmes étaient esclaves de leur fécondité : grossesses tous les deux ans environ et moins si le nourrisson ne survivait pas, ce qui survenait hélas fréquemment, mort en couches ou peu après sans compter les fausses couches parfois dramatiques dont les archives ne gardent guère de traces.

    Avec un peu de chance, les familles suffisamment aisées et celles pas trop défavorisées qui avaient la possibilité de nourrir convenablement leurs enfants pouvaient ainsi compter une belle et nombreuse descendance surtout en cas de remariages multiples.

    Comme la gamme des prénoms utilisés autrefois était restreinte, notre généalogiste se retrouve régulièrement confronté à une ribambelle de cousins germains souvent homonymes entre eux et parfois avec leurs oncles et tantes. À la génération suivante, la situation empire et il faut trier tout ce beau monde. Comme en généalogie ascendante, il faut numéroter !

    En pratique, pour définir un descendant, on accole tout simplement un nombre correspondant à son rang de naissance au numéro Sosa de son père.

    Ainsi, les quatre enfants de l’ancêtre « Sosa 512 » seront désignés par « 512.1 » pour l’aîné, « 512.2 », « 512.3 » pour les suivants et « 512.4 » pour le dernier. 

    Surtout, ne pas oublier le point qui sépare les générations

    Le cas des mères multiples a été prévu. Si l’aîné est issu d’une liaison (a), le second d’un premier mariage (b) et ses cadets d’une seconde union (c), on le signalera par une lettre en respectant l’ordre alphabétique : « 512.1a », « 512.2b », « 512.3c » et « 512.4c ».

    Il n’est pas rare de devoir s’intéresser à une ou deux générations suivantes : consanguinité, succession provenant d’une branche éteinte, cousinage flatteur ou avec un autre généalogiste,… On répétera l’opération précédente autant de fois que nécessaire.

    Les trois enfants de « 512.1a » se verront ainsi attribuer « 512.1a.1 », « 512.1a.2 », « 512.1a.3 »… s’ils sont issus de la même mère. 

    L'enfant unique de « 512.3c  » sera désigné par « 512.3c.1 »  

    Etc...

    Les jumeaux (ainsi que les triplés) sont affectés du même rang de naissance mais la gémellité est signalée par un (j) pour jumeau/jumelle. Les prénoms suffisent à les différencier. La naissance suivante est numérotée exactement comme si les jumeaux étaient issus de deux grossesses.

    Ainsi les enfants du couple qui a eu une première grossesse ordinaire suivie d’une gémellaire puis de nouveau d’une ordinaire sera notée : « 430.1 », « 430.2(j) », « 430.2(j) » et « 430.4 ». 

    Si vous parvenez à prouver que vous faites partie des descendants de Charlemagne, amusez-vous à déterminer votre numéro personnel !

    http://www.notretemps.com/loisirs/genealogie/tous-descendants-de-charlemagne,i1355 

    Sachez cependant que les logiciels calculent très bien cela et actualisent sans peine au fur et à mesure de vos découvertes. 

    004. Belles et grandes familles : généalogie descendante

    Conditionnement des petites filles, consommation oblige.  

    http://www.purepeople.com/media/ken-et-barbie-en-2010_m540717

     

    Belles et grandes familles : numérotation en généalogie descendante

    Conditionnement des petites filles, égalité et ambition obligent.

    https://www.google.fr/search?q=executive+woman&dcr=0&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiz5s_SjufYAhXQblAKHbQ8A38Q_AUICigB&biw=1333&bih=646#imgrc=KAUiuz0_Bo4wDM:

     

     


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