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    Quand on a la chance de se trouver une dispense de consanguinité comme celle ci-dessous, on comprend tout de suite l’intérêt de différencier les cinq Michel HAMY successifs. Il est donc indispensable de classer et numéroter les ancêtres trouvés.

     

    Numéros d'immatriculation

    Extrait d'une dispense de consanguinité accordée par l'évêque de Boulogne-sur-Mer en 1755.  

    Archives Départementales du Pas-de-Calais (1 G 852 Folio 15)

    Cliquer dans l'image pour l'agrandir.

     

    La méthode la plus simple et la plus répandue est celle inventée par Sosa-Stradonitz.

    Elle consiste à attribuer à chaque individu un numéro (pas celui de notre chère Sécu, trop compliqué !).

    La personne qui est le point de départ de la généalogie (savamment appelée le de cujus) prend le numéro 1.

    Son père reçoit le double, sa mère le double plus 1, etc…

    Les hommes portent donc les nombres pairs et les femmes, les nombres impairs.  

    On dira couramment : "Mon Sosa 812 s’appelle … …" 

     

    Si donc, on attribue le numéro 1 au Michel HAMY, tout en bas du tableau généalogique, les autres porteront les numéros 2, 4, 8 et 16 pour la souche commune.

     

    Immatriculer ses ancêtres en généalogie ascendante

     

    Mise en garde !

    Les arbres généalogiques dressés d'après les documents disponibles à l'époque et les souvenirs des personnes présentes ne sont réellement fiables que pour les générations les plus récentes.

    Ainsi, ici, après recoupements avec les registres des baptêmes, mariages et décès, les actes notariés et d'autres dispenses de consanguinité, il s'avère que la "souche commune" est en réalité Louis HAMY et Nicole (de) CALONNE.

     

    Pas compliqué : les logiciels de généalogie se chargent de numéroter automatiquement les ancêtres sarcastic.

    Le plus difficile, une fois qu'ils sont entrés, est de bien différencier les nombreux homonymes, père, fils, oncles, cousins, parrains... chaque fois que l'on voudra compléter leur fiche au fur et à mesure des trouvailles. Il conviendra de faire très attention à retrouver "le bon" sans confusion sur la personne, les corrections à travers les méandres des logiciels étant particulièrement fastidieuses. 

     


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  •  Les fêtes de fin d'année...  

     

    Le jardin est (prétendument) au repos

    C'est le moment de rêver aux plus belles floraisons, de regarder son lopin d'un œil critique, d'imaginer des améliorations tant techniques qu'esthétiques, de feuilleter les catalogues, de noter les manifestations les plus intéressantes... Pas de quoi remplir toutes les longues soirées d'hiver quand même.

     

    1. Noël... moment privilégié pour commencer SA généalogie

    Rosier "Centenaire de Lourdes" rouge et galanthus (perce-neige) "Elwesii"

    dans la brume matinale du 07 janvier 2012.

     

    Noël, la famille est réunie

    On ravive inévitablement des souvenirs autour de papy et mamie, on se raconte les anecdotes les plus cocasses ou les plus émouvantes, on prend des photos, on ressort peut-être de vieux albums... on donne une photo jaunie... La situation est idéale pour démarrer une généalogie : questionner mais surtout sans insister si des résistances surgissent*, se faire préciser des détails, donner la parole aux Anciens qui, le festin aidant, vont se lâcher, prendre des nouvelles de cousins éloignés un peu perdus de vue,... noter, enregistrer,...

    L'an prochain, c'est promis, on ira à la Toussaint se recueillir sur les tombes familiales puis, appareil photo en mains, on arpentera la commune pour voir si quelques maisons existent encore et on reviendra chargés de souvenirs et de nouveaux renseignements.

    Mais avant cela, lors une prochaine visite, il est fort possible que les plus réticents, ayant remué et relativisé leurs souvenirs, éprouvent enfin le besoin de transmettre à un proche bienveillant ce qu’ils ne pouvaient pas révéler. Brisant leur solitude morale, ils saisissent la perche qui leur a été tendue et partagent enfin leur « misérable tas de petits secrets » selon la définition donnée de la biographie par André Malraux. 

    Les fêtes... moment privilégié pour commencer SA généalogie

     

    Comme le jardinier, le généalogiste devra savoir semer au bon moment et attendre la levée des graines…

    Bonnes et heureuses... et fructueuses fêtes de fin d'année !

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    * Pour plus de détails :

    http://www.geneanet.org/premiers-pas/les-premieres-etapes/iii-commencer-par-le-commencement

     

     


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