• Le fiancé, sa promise et ses ex

    Une fois encore, les archives judiciaires nous offrent un précieux témoignage sur les mœurs, mentalités et usages relatifs au mariage, moment clé de la vie privée mais plus encore sociale et économique.  

    L'intérêt de ce dossier, au demeurant des plus ordinaires s’il ne se déroulait pas devant deux juridictions, est de mettre en scène à la fois une amourette de prime jeunesse, une fille en mal d'époux qui s'est fait berner et une du bois de celles qu'on épouse. Le tout tandis que Louis XIV vieillissant et sous l'influence de l'austère Madame de Maintenon, oublieux de ses propres écarts - ou ne s'en souvenant que trop bien -, décidait de lutter contre les mésalliances qui déplaisaient tant aux familles.  

     

    L’affaire commence à l’automne 1697.

    Jean Jacques DELACROIX*, mayeur de Quarte et Pont (actuellement Pont-sur-Sambre), est tout heureux de préparer le mariage de son fils Joseph avec Marie DIESME, fille du directeur des postes d’Avesnes. Octobre est le mois idéal pour les réjouissances familiales : les récoltes sont à l'abri, les durs travaux des champs laissent un peu de répit et... il était temps de procurer une épouse à ce fougueux garçon pour le stabiliser...

     

    063. Le fiancé, sa promise et ses ex

    Semailles de septembre

    Traité d’agronomie du Bolonais Pietro de’Crescenzi, 1459 (Ms 340, musée Condé, Chantilly)

     

    La nouvelle se répand dans le village, parvenant aux oreilles d’Anne Marie FINET, une jeune fille qui attendait fermement son heure… Elle intente aussitôt une opposition à ce mariage.  

    À Avesnes, la même rumeur commence à circuler. Marguerite TOURTEAU, réalisant qu’elle s’est fait abuser, entame la même démarche le 21 septembre. Elle se prétend enceinte, exposant que « ce malheur n’est arrivé à la suppliante que sur les promesses de mariage que ce jeune homme luy a faites Et qu’au lieu de les effectuer, on apprend qu’il est en termes d’en epouser une autre. ».

    Le premier ban est néanmoins publié le 22 septembre comme prévu tandis que les familles DELACROIX et DIESME se mobilisent d’autant que Marie DIESME serait aussi enceinte ! 

    Joseph DELACROIX réplique le 25 septembre par une requête devant l’officialité de Cambrai** pour obtenir la levée de ces oppositions au motif que son mariage « a estez Contracté entre les parens Communs des deux familles » et au nom de son propre intérêt.  

    François FABRY, oncle maternel de Joseph et surtout avocat, se joint à son neveu. Il fait mine d'ignorer les griefs des plaignantes mais ne manque pas de réclamer leur condamnation aux dépens, assortis de dommages et intérêts. 

    C’est dans ce contexte que les juges de l’officialité doivent examiner les faits. Ils commenceront par joindre les deux causes en une procédure unique mais totalisant 39 pièces et relativement longue puisque l’inventaire des pièces du procès n’aura lieu qu'en janvier 1698.

     

    François Joseph, prénommé communément Joseph, a été baptisé le 29 janvier 1674 à Quarte et Pont. Il est encore mineur**. Jacques et Jenne LIESNARD, ses parents, ont veillé à son éducation et à sa formation pour en faire un jeune homme accompli. Son père l’envoie en toute confiance régler ses affaires à sa place. C’est pourquoi Joseph demeure présentement à Avesnes chez le sieur Claude CRESTEAU.  

    Sa voisine n’est autre que Marguerite TOURTEAU qui avait largement dépassé la trentaine sans parvenir à trouver un mari. Elle a accepté - sous de vagues promesses de mariage - de lui ouvrir imprudemment sa porte. Il se montrait si pressant…   

    L’année précédente, Joseph semble avoir été sincèrement amoureux de Marie Anne FINET, aussi du village de Quarte et Pont allant jusqu'à causer un scandale. Mais souvent cœur varie, Joseph se lasse et papillonne…  

    C'est alors que les parents de Joseph et le maître de poste ont entrepris de marier leurs enfants, passant même le contrat de mariage. Alliance avantageuse. Joseph s'est laissé convaincre facilement. 

     

    Autant le dossier de l’une apparaît fragile, autant celui de l’autre s'avère solide.

    Marguerite est assignée à comparaître le 1er octobre. Elle est âgée de 35 ans environ, elle se prétend enceinte de deux à trois mois, ce qu’atteste Marguerite NONNET, sage-femme « sermentee » d’Avesnes qu'en bonne fille de médecin, elle n'a pas manqué de consulter le 28 septembre. Elle réclame donc l’exécution des promesses de mariage ou les frais de défloration, de couche et entretien de l’enfant à naître dans 6 à 7 mois.

    Pour faire pression, elle s’est aussi adressée au comte de BROGLIA, gouverneur et bailli d’honneur des ville et bailliage royal d’Avesnes qui a fait emprisonner le jeune homme où il se trouve le 16 septembre 1697.

    Mais Marguerite ignorait que le tribunal ne prenait les grossesses en considération qu’à cinq et six mois passés.

    Malheureusement mal conseillée, elle hésite entre des relations charnelles consenties sous belles promesses ou forcées… la première fois ! Elle ajoute qu’elle s’était toujours bien gouvernée jusque là. Elle finit par demander « une dotte conforme a sa condicion ».

    Chicaneries ordinaires, Joseph la traite d’affabulatrice et insinue qu’elle aurait en vue un mariage avec un autre… et il s’étonne qu’à trente-six ans (sic), elle s’acharne à vouloir l’épouser, lui qui n’est âgé que de vingt-et-un ans (sic).  

     

    Pierre DIESMES et le sieur François FABRY, oncle paternel de Marie, avocat au bailliage royal d'Avesnes et chargé des affaires de son Altesse le Duc d’Orléans de surcroît, tous deux bourgeois, veulent en finir au plus vite avec cet obstacle à leurs desseins. Le 23 novembre, ils se portent caution devant le bailliage d’Avesnes pour ledit DELACROIX au cas où il serait condamné pour défloration, frais de couche et entretien de l’enfant à naître.  

    En outre, François FABRY, au nom de sa nièce, demande l’accomplissement des promesses de mariage faisant valoir que « la chose est fort avancee, ÿ aÿant contract de mariage**** fait du consentement des plus proches parens des parties, que ledit suppliant convient que ladite diesme est enceinte… » et que la caution versée par ledit suppliant « servira pour tous les interests pretendus ».

    Il faut probablement compter aussi sur l’appui de François DIESME, aussi oncle de Marie, notaire royal du bailliage d’Avesnes, ancien mayeur d’Avesnes et subdélégué à Avesnes de l’intendant du Hainaut. 

    Marguerite essaie de convaincre qu’elle est d’aussi bonne famille que Joseph. Las, ses prétentions tournent court. Elle est renvoyée devant le bailliage d’Avesnes pour y demander des dommages et intérêts le moment venu…  

     

    Marie Anne FINET semble d’origine plus modeste mais elle dispose de solides arguments.  

    Elle demande la préférence en faisant prévaloir son antériorité et elle avance des preuves. À défaut, elle se contenterait d’une dot… 

    Elle fournit quatre missives affectueuses de Joseph. Une seule est signée… La dernière, du 26 septembre 1696, adressée à « Mariane finet chez françois proùveùr a Cùrgie » se termine par « c’est celuÿ qui voùs at debaùchez qùi voùs mande Vostre tres fidel et intime serviteùr ». 

     

    Le fiancé, sa promise et ses ex (en cours)

    AD59 Cumulus RDC 194-30 

    Elle exhibe aussi un certificat circonstancié de Jacques DORLEANT, curé de leur paroisse, à qui les tourtereaux avaient, le premier août 1696, fait part de leurs intentions de mariage. Mais, craignant à juste titre l’opposition des parents de Joseph, ils avaient effectué cette démarche à l’insu de leurs familles… Le prêtre leur a expliqué que l'accord de leurs parents est obligatoire.

    Enfin, leurs amours ont fait scandale : le lendemain de leur visite au curé, Joseph DELACROIX s’est rendu coupable d’« enlèvement », plus exactement, ils ont fugué ensemble, espérant sans doute forcer le consentement du mayeur et de sa femme.

    Jean FINET et Jean COLMANT, respectivement frère et futur beau-frère (il épousera Antoinette FINET) de Marie Anne, attestent que le 02 août 1696, ils avaient été requis par Marie TELLE, mère de ladite FINET de la rechercher. Ils l’ont trouvée le soir dans une tourelle à sécher du houblon en compagnie de Joseph.

    Ladite TELLE a commencé à gronder et à maltraiter sa fille, Joseph lui « a repondu quelle [Marie Anne] n’ÿ retourneroit point [à la maison], et qu elle n’estoit plus a elle qu’il le tenoit pour sa femme, et s estoit a luÿ » précisant « qu’il l’avoit enlevé honneste fille, et qu’il la vouloit faire honneste fem(m)e », répétant « qu’il l’avoit enlevé […] en brave fille, qu’il en feroit Une brave fem(m)e ». Ces promesses de mariage faites clairement en présence aussi de Marie Anne MERCHIER, femme dudit Jean FINET.

    En août et septembre, l’amoureuse Marie Anne avait cédé à plusieurs reprises aux désirs de Joseph mais aucune grossesse ne s'était ensuivie. Puis il l'avait délaissée, draguant ailleurs.

    Meurtrie et manifestement jalouse, elle s’efforçait d’épier les faits et gestes de son séducteur, affirmant avoir mis en garde deux autres filles qu’il aurait abusées et laissant planer la menace d’autres plaintes éventuelles…

    Forte de ses droits et preuves, Marie Anne, qui garde quelque espoir de se faire épouser, persévère dans ses poursuites.

    Pour les familles DELACROIX et DIESMES qui ont surtout hâte de faire publier les deux autres bans, les prétentions de Marie Anne sont plus ennuyeuses. Elles vont méthodiquement démonter ses arguments et preuves et renouveler leur offre de caution.

    Le 9 novembre 1697, les père et mère de Joseph font connaître par écrit leur opposition absolue au mariage de leur fils avec Marie Anne FINET et leur volonté de lui faire épouser Marie DIESME.

    Le même jour, le sieur FABRY fait valoir que « le mariage que led de la Croix pretend faire avec lad dalle diesme, est le plus Jùste Et le plus advantageux qu’il puisse faire dans lestat p(rése)nt des Choses

    Il est le plus Jùste, parce que laditte diesme ne sest laissee aller aùx desirs dud de la croix, que sur une promesse positive qu il lüy at donné de L Espouser, Et Come Elle se troùve Enceinte de ses oeuvres Cette promesse doit Saccomplir Elle est Icy Jointe

    Il est le plus advantageux aud delacroix parc parce que cette fille est de L Une des premiere famille d Avesnes Le sieur pierre diesme son pere estant directeur des postes Et bon marchand bourgeois de La ville d Avesnes, le sieur francois diesme son oncle En aÿant estez doùze ans maieur, Et estant presente(ment) subdelégué de Monsieur L Intendant Woisin, Et ceste fille aÿant plus une dotte plùs forte que Celles que lesd finet Et tourteau Jointes Ensemble » 

    Le même jour encore, Joseph fait valoir les tout récents édits et déclaration du roi renforçant les intérêts des familles contre les mésalliances de leurs enfants :

    « Extrait du registre du bailliage d’avesnes portant L’Enregistrement des Edits et declarations du roy

    Edits du roy du mois de mars 1697 et declaration du 15 juin ensuivant concernant la celebration du mariage

    […] les roys nos predecesseurs ont authorisez par plusieurs ordonnances L’execution d’un reglement si sage, et qui pouvoit contribuer aussÿ utilement a empescher ces conionctions malheureuses qui troublent le repos et fletrissent L’honneur de plusieurs familles souvent encore plus honteuses par la corruption des mœurs que par l’inegalité de la naissance, mais comme nous voyons avec beaucoup de desplaisir que la justice de ces loix et le respect qui est Deu aux deux puissances qui les ont faites, n’ont pas estez assez capables d’arrester la violence des passions, qui engagent dans les mariages de cette nature, qu’un interest sordide fait trouver trop aisement des tesmoins Et même des prestres qui prostituent leurs ministeres aussy bien que leur foy pour profaner de concert ce qu’il y at de plus sacré dans la religion et la societé civile : nous avons estime necessaire d’establir plus expressement que L’ont n’avoit fait jusqu’à cette heure

    […] Declarons que le domicille des fils et filles de familles mineurs de vingt cincq ans, pour la celebration de leur mariage est celuy de leur peres, meres ou de leurs tuteurs et curateurs apres La mort de leurs peres et meres, et en cas qu’ils ayent un autre domicile de fait, ordonons que le bancs seront publiez dans les paroisses ou Ils demeurent et dans celles de leurs peres, meres, tuteurs et curateurs

    Adjoutant a L’ordonnance de lan 1550 et a l’article deux de celle de L’an 1659 permettons aux peres et aux meres d’exhederer leurs filles veuves mesme majeurs de vingtcincq ans lesquels se marieront sans avoir requis par escrit leur advis et conseils

    Declarons lesdittes veuves et les fils et filles majeurs meme de vingt cincq et de trente ans, lesquels demeurans actuellement avec leurs peres et meres contractent a leurs insceu des mariages, comme habitant d’une autre paroisse sous pretexte de quelque logement qu’ils y ont pris peu de temps auparavant leur mariage privez et descheus par leur seul fait ensemble les enfans qui en naistront, des successions de Leurdis peres, meres et ayeuls et ayeulles et des tous autres avantages qui pouront leur estre acquis en quelque manière, que ce puisse estre mesme du droict de legitime

    […] Signez bardet

    Collationné au Registre du Baillage d’avesnes Et trouvé concorder de mot a autre par moÿ commis au greffe dudt Baillage sousigné ce 9e. 9bre. 1697 Beviere ».

     

    Et Joseph dans tout cela ?

    Le premier juin 1697, il avait rédigé un court billet, signé celui-là : « Je promet et ie Jure sur ma part de paradis que i. Espouseray demoiselle Marie diesme que ie n’en prendraÿ point d’autre ».

    Le premier octobre, l’officialité, à titre conservatoire, l’avait fait mettre au secret et au pain sec et à l’eau trois jours par semaine dans un cloitre, chez les Jésuites ou chez les Capucins de Maubeuge, avant le jugement définitif. Mais le 13 décembre, la mesure n’étant toujours pas exécutée, Marie Anne FINET qui semble désormais sensible à l’octroi d’une dot, doit relancer les juges.

    Un Jésuite de Maubeuge atteste qu’il a reçu le 18 un jeune homme nommé Joseph DE LA CROIX assigné à une retraite de huit jours pour des « exercices spirituelles […] avec toute l’exactitude possible, ne sortant pas un moment de la chambre qui luÿ a etté designee, excepté poùr aller entendre l.. messes, et pour autres necessitez indispensables. – Je certifie de plus quil ÿ a jeuné tres exactement au pain et a leau trois jours ; en un mot quil ÿ a donné des marques, dun veritable repentir. ». Joseph peut en ressortir promptement le 27 décembre avec un certificat attestant qu’il s’est livré à une confession générale.

     

    063. Le fiancé, sa promise et ses ex

    http://www.monumentum.fr/ancienne-chapelle-college-des-jesuites-actuellement-salle-sthrau-pa00107747.html

     

    Chicaneries de peu d’importance puisque pour les juges, n’étant pas enceinte, la plaignante ne pourrait pas empêcher le mariage avec ladite DIESME « Jettant dans l’opprobre » sa famille. Et pourtant… qui a promis le mariage et défloré doit s’exécuter car « il est tres constant de droict que ce n’est point l’enfantement, nÿ la grossesse qui engendre cette obligation indispensable » mais la parole donnée.

    Restent les dommages et intérêts…

    La justice d’Ancien Régime est à rapprocher de celle qui a encore cours aux USA (comme on a pu s’en apercevoir lors d’un retentissant procès opposant une femme de chambre à un homme politique français). Les parties préfèrent souvent trouver un mauvais accord entériné par le juge plutôt que poursuivre un procès ruineux. Le procureur de Marie Anne FINET procédera donc le 14 janvier 1698 à l’inventaire des pièces du procès en vue du calcul des frais… et passage à la caisse ! 

     

    Épilogue

    Le mariage de Joseph LACROIX et de Marie DIESMES aura lieu le 06 février 1698 à Chimay où ils s’installeront. Joseph deviendra un respectable marchand et Marie liquidera ses biens à Avesnes en faveur de sa famille.

    Il n’a pas été trouvé trace d’un accouchement de Marguerite TOURTEAU en 1698. En 1702, elle semble habiter à Avesnes chez son frère Claude, marchand cirier. Elle est décédée à l’âge de 79 ans à Avesnes le 13 décembre 1741, toujours célibataire. Elle a été inhumée en l’église d’Avesnes.  

    Le curé de Quarte et Pont enregistrera pour mémoire le mariage de François LE VENT et de Marie Anne FINET le 13 mai 1701 et trois jours plus tard, il baptisera leur fille Marie Antoinette mais l'acte sera intercalé entre ceux des 17 et 20 mai. Des négligences qui en disent long...

     

    Sociologie

    Jean Jacques LACROIX semble n'avoir été qu'un paysan aisé, probablement gros censier et mayeur, autrement dit "coq" de son village mais il avait de l'ambition pour son fils.  

    063. Le fiancé, sa promise et ses ex

    Marie Anne FINET semble n'avoir eu comme atouts que sa jeunesse et sa joliesse, sa famille ne se distinguant en rien de la paysannerie bien que Marie TELLE, Jean, Marie Antoinette et Marie Anne FINET elle-même sachent parfaitement signer, au moins aussi bien sinon mieux que Joseph DELECROIX.  

    063. Le fiancé, sa promise et ses ex

    Marguerite TOURTEAU, outre un père médecin, comptait un marchand et un religieux dans sa famille qui était certes respectable mais de peu d'influence et sans pouvoir particulier.

    063. Le fiancé, sa promise et ses ex

    Par contre, la famille DIESME détenait un réel pouvoir étayé par de solides connaissances juridiques, par la confiance de hauts personnages et probablement par un réel entregent. Avec l'aide probable de son frère curé d'Escarmain, Marie CRONIER, qui se disait pauvre, avait su donner à ses enfants les moyens de réaliser une remarquable ascension sociale jusqu'à truster les fonctions les plus en vue à Avesnes.

     

    Remerciements

    Toute ma gratitude à Georges CLOEZ pour ses travaux et recherches sur Avesnes (Actes de l’échevinage, tomes 4, 5 et 6) et à Georgette VENET pour ses recherches sur Chimay. 

    _____________________________________________________________________________

    * DELACROIX ou LACROIX ou DELECROIX ou DELCROIX. 

    ** Tribunal de l’archevêché de Cambrai pour les affaires religieuses mais aussi civiles dont les affaires de famille.

    *** La question de la majorité est complexe. Sous l'Ancien Régime, elle était de 25 voire 30 ans. Mais elle pouvait différer selon le sexe, l'époque et le lieu (la frontière entre la France et l'actuelle Belgique a été fluctuante). Il faut aussi distinguer diverses majorités : civile ou légale, matrimoniale, sexuelle, politique, ethnique, religieuse, pénale sans oublier son abaissement par l'émancipation.

    **** Le contrat (ou traité) de mariage était valable quarante jours à condition que l’église ait consenti au mariage. 


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