• On ne le répétera jamais assez : remontez à la source ! Méfiez-vous des travaux généalogiques même de première main. Les extraits qui vous intéressent n’étaient pas toujours au cœur du sujet et donc pas les plus approfondis. De plus, les généalogistes, mêmes les plus sérieux, sont tributaires des conditions et circonstances qu’ils rencontrent.

    Ainsi, à la Belle Époque, l’abbé NOISETTE, qui officiait à Vred (Nord), avait réalisé la généalogie de ses paroissiens. Ses travaux, rassemblés dans deux gros registres, étaient conservés au presbytère.

    Dans les années 80, nous avons pu les consulter à loisir et prendre des notes. Nous avons ainsi vérifié la justesse de nos propres déductions, complété quelques branches et ébauché un fort intéressant travail sur les parentés et alliances, travail malheureusement suspendu depuis qu’un généalogiste a « emprunté » l’un des volumes…

    On ne peut mettre en doute les compétences de l’abbé qui, comme tous ses prédécesseurs, savaient rédiger des actes, détecter les parentés, consanguinités, affinités,… Pourtant nous avons remarqué que la descendance d’un couple est inexacte. L’abbé NOISETTE leur attribue quatre enfants : deux filles et deux fils.

    024. Remontez à la source !

    Or, si on se réfère à l’état civil, on trouve effectivement quatre enfants mais une seule fille et trois fils !

    024. Remontez à la source !

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    Comment expliquer ces erreurs ?

    Compte tenu du climat régnant entre l’Administration et le clergé à la Belle Époque, il est peu vraisemblable que l’abbé ait eu accès aux registres d’état civil de Vred qui, il faut le rappeler, ont parfois été rédigés de manière très curieuse sous la Révolution.

    L’abbé NOISETTE s’est donc fondé essentiellement sur les actes religieux qui, sous la Révolution, étaient tenus par les prêtres comme ils le pouvaient et il s’est sans doute fait confirmer ou préciser les points restés obscurs par les familles elles-mêmes. C’est ainsi que l’abbé NOISETTE a dédoublé la fille et fusionné deux fils.

    Tables, résumés, relevés ou travaux généalogiques doivent toujours être considérés comme une aide appréciable qui ne dispense pas de revenir à la source. Et quel plaisir de découvrir l’acte, d'y remarquer un détail supplémentaire, de l’exploiter et surtout de contempler les marques ou signatures !

     

    CONSEIL « SIGNATURES »

    Maintenant que les logiciels de généalogie prévoient une zone pour insérer une photo portrait, il est judicieux d’utiliser cette fonction pour les signatures. Elles seront immédiatement disponibles aux fins de comparaison chaque fois que ce sera nécessaire.

     


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  • Certes, il existe des manuels, guides et fascicules divers traitant de la généalogie dans son ensemble ou de points spécifiques, tous sont généralement bien faits (fascicules peu onéreux mais leur collection revient cher) et in fine, c'est la préférence personnelle qui l'emporte.

    À mon humble avis, et sans sous-estimer ces multiples publications destinées aux généalogistes, il me semble que le défaut commun est la généralisation sans trop de nuances de l'Île de France à une mosaïque de terroirs fortement différenciés les uns des autres avec pour conséquences des aspects passés sous silence ou des généralisations abusives, le tout source d'ignorance et d'erreurs. C'est pourquoi, passé un certain stade, ne sont réellement utiles au généalogiste que les ouvrages régionaux, en particulier les études magistrales réalisées par des historiens.

    Les historiens, sociologues et écrivains qui approfondissent un sujet sont nettement préférables aux compilations, trop générales et trop superficielles, aux illustrations souvent approximatives qui se bornent à évoquer la question.

    Peu mais bon ! Voici donc quelques propositions, à la fois pointues et d’abord facile, qui devraient ouvrir des horizons.

     

    Guy TASSIN, historien trop tôt disparu, s'était spécialisé sur la vie familiale à Haveluy près de Denain. Ses études sont largement transposables sur toute la région. Elles permettent aux généalogistes de mieux comprendre leurs aïeux et par conséquent les aident à optimiser leurs recherches. 

    Biographie succincte et bibliographie incomplète de Guy TASSIN :

    http://hainautpedia.vallibre.fr/index.php?title=Guy_Tassin

    À recommander tout particulièrement, sa trilogie :

    "Avoir des enfants au XVIIIe siècle  Natalité, fécondité et mentalité à Haveluy".

    "Vieillir et mourir au XVIIIe siècle  Longévité et vie sociale à Haveluy".

    "Mariages ménages au XVIIIe siècle Alliances et parentés à Haveluy".

    complétée par :

    "Qui épouser et comment Alliances récurrentes à Haveluy de 1701 à 1870".

    Compte-rendu de "Mariages, ménages au XVIIIe siècle. Alliances et parentés à Haveluy"

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_2003_num_22_4_2342_t1_0599_0000_3

    et pour les chanceux qui auraient des racines à Haveluy :

    "Un village du Nord avant la mine Chronique d’Edouard Pierchon, curé d’Haveluy au XIXe siècle".

    La plupart des ouvrages de Guy TASSIN est disponible - avec commentaires pertinents - sur les divers sites marchands.

     

    Dans le même ordre d'idées, une autre aubaine pour le village de Rumegies (anciennement Tournésis, actuellement Valenciennois) :

     "Journal d'un curé de campagne au XVIIe siècle", présentation, édition et notes par Henri Platelle

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1999_num_77_4_7052_t1_1221_0000_3

    et sur le chanoine Henri PLATELLE :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Platelle

     

    Alain CORBIN, autre historien, s’est lancé le défi de reconstituer la vie d’un parfait inconnu choisi au hasard. Son ouvrage, "Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d'un inconnu 1798-1876", est devenu un grand classique qui devrait inspirer tous les généalogistes de France ou de Navarre.

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_2002_num_57_1_280038_t1_0240_0000_3

     

    Alain DENIZET, professeur d’histoire et de géographie, a effectué la même démarche mais appliquée à son premier ancêtre dont la mémoire familiale avait perdu tout souvenir. "Au cœur de la Beauce, enquête sur un paysan sans histoire", Luisant, Editions Centrelivres, 2007

    http://geneablog.typepad.fr/geneablog/2007/09/interview-alain.html

    http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article1278

    http://www.histoire.presse.fr/livres/xixe-xxie/au-coeur-de-la-beauce-enquete-sur-un-paysan-sans-histoire-le-monde-d-aubin-denizet-1798-1854-01-01-2008-4954

     

    Qui ne compte dans sa famille au moins un « poilu de 14-18 » ?

    Claude DUNETON, écrivain, de culture occitane et aux talents multiples, a su concilier la sensibilité de l’artiste et la rigueur du chercheur dans "Le Monument" (roman vrai).

    À partir de l’expérience et des confidences de son père, un taiseux qui a fini le jour de ses quatre-vingts ans par s’insurger publiquement du discours d’un édile commémorant le 11 novembre, à partir aussi de témoignages recueillis et de recherches menées dans les Archives militaires, DUNETON a entrepris de retracer le destin des jeunes gens du village tués dans la tourmente, décrivant au passage l’accélération des mutations sociales qui ont suivi. Encore un travail exemplaire dont le généalogiste devrait s’inspirer.

    http://www.amazon.fr/Le-Monument-Claude-Duneton/dp/2715814763

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Duneton

     

    Dans quelques décennies, les hommes ne sauront plus ce qu’était le service militaire dont les femmes n’ont qu’une idée plus ou moins précise.

    Odile ROYNETTE, historienne spécialisée dans l’étude du soldat et du combattant, brosse un tableau complet de l’institution militaire, ses buts, ses méthodes et leurs effets dans "Bons pour le service" L’expérience de la caserne en France à la fin du XIXe siècle. Après avoir lu ce livre, on ne pourra au-delà du discours ambiant, qu’avoir un peu d’indulgence pour ces machos qui n’en demandaient pas tant.

     NOTA : l’auteur s’est appuyée sur des recherches effectuées dans le Nord et le Pas-de-Calais.

     

    Impressionnante compilation de textes des meilleurs auteurs sur le mariage et correspondances privées, cet ouvrage décrit la lente évolution vers le mariage d'amour. C'est pourquoi il a été sélectionné bien qu'il ne concerne pas particulièrement notre région et qu'il renseigne surtout sur les catégories sociales les mieux éduquées. Dans quelle mesure, le discours officiel imprégnait-il les jeunes gens à marier et contrebalançait-il les élans du coeur et des sens d'une population globalement inculte ?

    Maurice DAUMAS "Le Mariage amoureux : histoire du lien conjugal sous l'Ancien Régime" 

    http://www.franceculture.fr/oeuvre-le-mariage-amoureux-histoire-du-lien-conjugal-sous-l-ancien-r%C3%A9gime-de-maurice-daumas.html 

    http://histoire-education.revues.org/1132 

     

    Maintenant que la contraception, bouleversant les mentalités, a rendu l'enfant, légitime ou non, rare et précieux, il est bon de se rafraîchir la mémoire avec ces quelques ouvrages parmi d'autres :

    Tout d’abord, un grand classique qui a fait polémique à sa sortie.

    Élisabeth BADINTER "L'Amour en plus" histoire de l'amour maternel (XVII-XXe siècle).

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hedu_0221-6280_1980_num_9_1_1022

     

    Rares sont les généalogies qui ne comportent pas au moins un enfant illégitime de père connu ou non.

    Véronique DEMARS-SION, professeur de droit, a disséqué et analysé l’évolution du droit à travers plus de 700 procès pour la période 1665-1790 engagés par des "Femmes séduites et abandonnées au 18e siècle. L’exemple du Cambrésis".

    NOTA : ces affaires se réglaient devant l’officialité, tribunal de l’évêché de Cambrai, qui était autrefois un archevêché dont le domaine, sans entrer dans les détails, allait jusqu’à l’Arrageois, le Tournésis, le Namurois et l’Audomarois.

    Ouvrage malheureusement difficile à trouver.

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1993_num_48_4_279193_t1_1041_0000_001

     

    Claude GRIMMER, historienne, a étudié les amours illégitimes dans les différentes strates de la société et s’est penchée sur le sort des enfants qui en sont issus dans "La femme et le bâtard - Amours illégitimes et secrètes dans l'ancienne France"‎.

     Ouvrage malheureusement difficile à trouver.

     

    Tous les généalogistes ne rencontreront pas d’histoires de sorcières mais il n’en demeure pas moins que l’ignorance, l’irrationnel, la superstition, la naïveté et un penchant certain pour le sensationnel imprégnait fortement la pensée populaire et que les élites savaient déjà s’en servir.

    Robert MUCHEMBLED, historien spécialiste de la culture populaire, de la violence, de la diabolisation et de la sorcellerie a minutieusement étudié dans "‎Les derniers bûchers : un village de Flandre et ses sorcières sous Louis XIV"‎ un exceptionnel procès de sorcellerie sacrifiant quatre femmes en 1679 à Bouvignies, juste avant que Colbert, effrayé par "l’affaire des poisons" décide de mettre fin à cet exorcisme barbare. La pensée magico-religieuse a cependant perduré longtemps encore...

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1984_num_201_1_4398

     

    En mémoire à nos aïeux souvent modestes tâcherons qui ne vivaient que du travail de leurs mains, il est un ouvrage incontournable.

    Louis CHEVALIER, brillant historien et démographe, jette une lumière crue sur les "‎Classes laborieuses et classes dangereuses à Paris pendant la première moitié du XIXe siècle"‎. Mêlant statistique et littérature, il décrit une société malade et la crainte que la paupérisation et la criminalité suscitent chez les bourgeois et les nantis. Le cas de Paris explique les soubresauts politiques de cette période. Il est relativement transposable aux régions fortement industrialisées comme le bassin minier du Nord Pas-de-Calais. Secondairement, il fait comprendre le goût prononcé du public pour les faits divers grandguignolesques et la littérature « à faire pleurer Margot » comme un exorcisme qui a perduré jusqu’à la Grande Guerre, le drame réel excluant les fantasmes devenus inutiles.

    On pourra, à titre de comparaison, relire le meilleur de Victor HUGO et de Charles DICKENS et aussi d’Émile ZOLA, plus intéressé par le déterminisme biologique, thèse alors en vogue. Richard LLEWELLYN a préféré se focaliser sur une classe ouvrière gardienne des valeurs paysannes, attachée à sa dignité, subissant les dures lois du monde ouvrier et s’engageant difficilement vers la défense de ses intérêts mais qui constatera avec nostalgie qu’un monde nouveau a broyé les individus.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Chevalier

     

    Tout au nord, la contrebande, nullement localisée à quelques villages frontaliers, et les douaniers font partie de la vie courante. Catherine DENYS a réuni quelques études dont une de Jean CLINQUART, spécialiste incontesté sur la question, dans "‎Frontière et criminalité 1715-1815"‎

    http://www.le-parefeuille.com/livre/825634-frontiere-et-criminalite-1715-1815-table-ronde--catherine-denys-universite-d-artois-artois-presses-universite  

     

    Le très flamand village de Godewaersvelde a eu la bonne idée de transformer l’ancien presbytère en « musée de la vie frontalière » laissant une large part à la douane et à la… contrebande. Le jardin attenant contient des plantes… trompeuses.

    http://musee-godewaersvelde.fr/pages/02_bienvenue.html

    Des circuits de randonnée au départ du village et une halte au célèbre estaminet flamand « Het Blauwershof » (Le repaire des fraudeurs) plaisent toujours à ceux qui viennent découvrir la Flandre.

    http://www.estaminets.fr/Estaminets/EstaminetConsulter.php?EstId=2

     

    Catherine DENYS a aussi élargi son propos à la délinquance urbaine dans "Police et sécurité au XVIIIe siècle dans les villes de la frontière franco-belge" en particulier à Lille, Valenciennes et Namur. Les fortifications ne servaient pas seulement à repousser l'ennemi mais aussi à contrôler l'intrusion de détrousseurs, malandrins et bandits de grands chemins.

    http://www.le-parefeuille.com/livre/462945-police-et-securite-au-xviiie-siecle-dans-les-v--catherine-denys-l-harmattan

     

    Pour clore ces principaux aspects de la vie quotidienne de nos aïeux nordistes, un ouvrage exceptionnel de Laurence DELSAUT - bien connue de ceux qui hantent les Archives départementales du Nord - sous la conduite d'Alain LOTTIN "Sentences criminelles de la Gouvernance de Lille, 1585-1635" passionnera les généalogistes à plus d'un titre.

    L'originalité de ce livre est de placer le lecteur directement au contact des originaux. Le classement rigoureux des sentences suffit à brosser un tableau complet de la société, de sa délinquance et de sa criminalité ainsi que de sa justice. La transcription systématique en regard des textes permet leur utilisation comme le meilleur des cours de paléographie.

    De surcroît, est richement illustré de dessins naïfs mais pris sur le vif terriblement évocateurs de la violence sociale.

    Bien que traitant d'affaires du ressort de la gouvernance de Lille, ce qui correspond à peu près à son actuel arrondissement, il est transposable à toute la région et certains justiciables étaient étrangers à cette juridiction.  

    024. Petite bibliographie : la vie de nos aïeux

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    BONUS : ceux qui se procureront cet ouvrage auprès de la mairie de Lille se verront remettre un CD de l'intégralité du registre pour le même prix.

    http://nomodos.blogspot.fr/2014/05/a-lottin-et-l-delsaut-eds-sentences.html

    Pour ceux qui rechignent à aborder les séries judiciaires, tellement révélatrices pourtant des comportements, mœurs, traditions et usages, de crainte de se découvrir un ancêtre criminel, disons tout de suite qu'il doit bien s'en trouver statistiquement au moins un... et aussi quelques plaignants, victimes et témoins. N'ayez donc pas peur...


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  • Tout d'abord, la "Bible" des guides de généalogie :

    "Le Gildas Bernard" préfacé par Jean Favier.

    Vous avez bien lu : RECHERCHES SUR L'HISTOIRE DES FAMILLES ! 

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

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    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

    in Comment puis-je commencer ma généalogie en France ?

    Réponse établie par Catherine Dhérent, conservateur général du patrimoine, 2001 (mise à jour 2010)

    http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/chercher/genealogie/commencer/

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

    2 commentaires sur Amazon (http://www.amazon.fr/Guide-recherches-sur-lhistoire-familles/dp/2860000593)

    Du solide, exhaustif, sans fioritures.

    Il est épuisé, on ne le trouve plus que d'occasion.

    Consultable en salle de lecture des AD59.

     

    Une petite histoire du Nord à l’attention des généalogistes.

    « Le Nord »

    Christophe DRUGY

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires  025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

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    Une approche résolument originale.

    Petit format, petit prix mais dense : tout ce que les généalogistes doivent savoir pour s’y retrouver dans l’histoire du département par un professeur d’histoire-géographie et généalogiste particulièrement averti.

     

    Du même auteur : « Le Pas-de-Calais » parution en septembre 2014

    Certains cas difficiles exigent de localiser un patronyme.

    Le Répertoire des noms de famille du Pas-de-Calais en 1820 est fait pour vous.

    + Abbé R. BOYENVAL, R. BERGER, P. BOUGARD - ARRAS, 1962

    La date de 1820 a été choisie parce que les registres, après la tourmente révolutionnaire, sont alors correctement tenus, que l'orthographe des patronymes était enfin fixée mais que l'exode rural n'avait pas encore véritablement commencé. Commune par commune, tous les patronymes ont été relevés et répertoriés.

    Aride et austère à consulter, c'est un outil précieux pour tous ceux - et ils sont nombreux - qui descendent notamment de ruraux partis sans retour en ville ou d'une fille-mère partie faire ses couches loin de chez elle.

    Consultable aux AD62 et au local des associations.

    Réédité par l'AGP (Association Généalogique du Pas-de-Calais).

     

    Il existe son pendant pour le Nord : Index spécifique des patronymes du Nord 1803-1822 

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

    Il a été réalisé par Micheline Desmaret et Daniel Vermeersch de l'association ARPÈGE à partir des tables décennales de naissance de 1803 à 1822 pour le département du Nord.

    Consultable en salle de lecture des AD59 et au local des associations.

     

     

    Les recherches en Belgique ne diffèrent pas fondamentalement de celles en France... quand on s'y retrouve !

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires   025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

    Cliquez dans l'image pour l'agrandir.

     http://www.amazon.fr/Retrouver-anc%C3%AAtres-belges-Christophe-Drugy/dp/2350772152

    En Belgique flamingante, les francophones se heurteront à des fonctionnaires qui n'ont pas le droit de s'exprimer en français ! Il est plus prudent de se faire accompagner d'un lecteur belge serviable ou d'un habitué.

     

     

    Deux ou trois cartes indispensables de la région Nord - Pas-de-Calais  

    Une carte administrative version contour des communes pour bien voir leurs limites et celles qui sont voisines quand on a besoin de tourner en rond...

    Une bonne carte du relief (plus utile qu'une carte topographique) pour comprendre par où et comment nos aïeux se déplaçaient à pied ou à cheval avec ou sans carriole. Pour mémoire, l'allure de croisière d'un brave cheval à tout faire était de 6 km/h (non compris les haltes pour qu'il s'abreuve et se restaure). De plus, toute une journée à cheval, c'était assez éprouvant pour le cavalier... surtout en cas d'intempéries. À prendre en compte.

    Nos cartes routières modernes sont beaucoup trop encombrées de routes départementales, nationales, rocades, voies rapides et autoroutes qui n'existaient pas autrefois et qui ont profondément modifié les axes de déplacements.

    Les vues aériennes sur Internet ne sont valables que là où le paysage n'a pas été trop bouleversé.

    Pour affiner, une carte d'État-major reste idéale pour localiser hameaux, lieux-dits et autres particularités.

     

    Lire les cartes anciennes  

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires 

    À la fin du XVIIIe siècle, les principes de la cartographie étaient déjà arrêtés. Notre époque n'a fait qu'améliorer la précision et développer des cartes spécifiques.

    Les cartes anciennes, comme nos modernes "Michelin" fourmillent de renseignements pour qui sait les lire. Et elles sont si belles ! Certaines méritent d'illustrer les travaux.

     

    Utiliser le cadastre en généalogie 

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires   025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

    Cliquez dans l'image pour l'agrandir

     

    http://www.archivesetculture.fr/livre-archives-et-culture-genealogie-utiliser-le-cadastre-en-genealogie-348.html

     

     

     

     

    Derrière un titre chic, l’excellente collection « Archives & Culture » est résolument destinée aux généalogistes. Elle propose une réponse complète et largement illustrée à chaque question qu’il est amené à se poser. Il serait ruineux de les collectionner mais le généalogiste avancé y trouvera matière à résoudre des difficultés ponctuelles et à élargir ses recherches.

     

     

    Un bon ouvrage de paléographie au choix

    Lire le français d'hier : Manuel de paléographie moderne (XVe-XVIIIe siècle)

    Gabriel AUDISIO et Isabelle RAMBAUD

    Armand Colin éditeur

    La quatrième édition d’un grand classique. Il est conçu à partir de l’histoire et de l’évolution de l’écriture, ce qui n'est pas la préoccupation essentielle d'un généalogiste, mais il s’appuie sur des textes aussi variés qu’attrayants avec des clins d'oeil au présent et de discrètes notes d'humour.

    Manuel de paléographie moderne du XVIe au XVIIIe siècle, à l'usage des généalogistes 

    Béatrice BEAUCOURT-VICIDOMINI

    Archives & Culture

    Le titre donne le ton : ce manuel s'adresse clairement aux généalogistes tant par l'angle d'approche que par le choix des textes. Le classement, très progressif, va du plus ressemblant au plus déconcertant. La sélection de textes est sans grande surprise. 

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires   025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

    Cliquer dans l'image pour l'agrandir

    http://www.amazon.fr/Manuel-pal%C3%A9ographie-moderne-B%C3%A9atrice-Beaucourt-Vicidomini/dp/2350772160 

    Dictionnaire de paléographie française  Découvrir et comprendre les textes anciens (XVe-XVIIIe siècles)

    Nicolas BUAT, Evelyne VAN DEN NESTE

    Seconde édition.

    Une approche novatrice qui manquait encore. Bien qu'érudit par son niveau d'exigence, il ne se veut pas un dictionnaire de langue mais d'écriture, privilégiant les mots courants, c'est à dire les plus négligemment tracés, souvent abrégés et posant souvent problème. Il se feuillette avec plaisir et aide réellement à trouver le renseignement dont on a besoin pour lire les textes anciens.

    Consultable en salle de lecture des AD59.

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

     

    Pour mémoire, rappelons ici les Sentences criminelles de la gouvernance de Lille 1585-1635 dont il a été  question dans l'article précédent 

     

    025 Petite bibloigraphie : les utilitaires

     

     > 24. Petite bibliographie : la vie de nos aïeux


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  • Chacun sait que l’arbre généalogique commence par la très administrative collecte d’actes. À part des délais de communication restés longtemps particulièrement protecteurs pour la vie privée et encore frileux, les Français peuvent s’estimer relativement gâtés. Ils disposent d’un état civil correctement tenu depuis au moins 1737 et amélioré depuis.

    Mais par comparaison avec notre Administration, ceux qui se heurtent à des actes polonais qui ignorent la mère apprécient… tandis que d’autres jubilent de découvrir des actes ibériques citant les grands-parents. Pour sa part, l’Écosse ne voit aucune raison de dissimuler la cause du décès… Voilà qui inciterait à philosopher sur l’individu, le privé, le public, le pouvoir, la liberté, le convenable, le honteux, l’officiel, l’indicible, le secret…

    Le secret, justement ! Le mot est lâché. Il est manifeste que notre état civil se limite strictement à ce qui est administrativement nécessaire aux pouvoirs publics. Les données personnelles d’un individu sont si maigres qu’il est ipso facto protégé dès la rédaction de l’acte puis grosso modo sa vie durant par des délais de communication. Le résultat est parfois ubuesque. Ainsi les mariages sont, à peine de nullité, célébrés portes ouvertes pour qu’un éventuel opposant puisse intervenir, l’officier doit lire l’acte à haute et intelligible voix pour que nul n’en ignore la teneur mais il n’a pas le droit d’en délivrer copie à une personne présente ! Et que dire de l’acte de naissance d’un enfant adopté qui sera annulé, réputé n’avoir jamais existé, et remplacé par un acte fabriqué de toutes pièces ? L’État faussaire !

    Passage obligé, les débutants connaissent le jeu, ils ne connaissent guère que cela d'ailleurs ! Il faut un début à tout... Les premiers travaux généalogiques s'apparentent effectivement au jeu des 7 familles : on sait précisément qui et quels actes on recherche auprès de sa propre famille d'abord, de l'Administration ensuite. Chaque acte obtenu clôt ou relance le jeu avant de passer à un autre individu, un autre couple et ainsi de suite.

    Donc quand on s’adresse à un guichet pour demander : « Dans MA famille TRUCMUCHE, je voudrais l’acte de… », on ne demande en fait pas grand-chose, juste de quoi continuer à jouer

    Si nous rappelons ce qui à nos yeux n’est qu’une première étape, c'est pour souligner la nécessité de la dépasser si le généalogiste ne veut pas se condamner insidieusement à piétiner, tourner en rond, errer, s'égarer vers des villages et des branches qui n'ont plus guère de liens avec ses ancêtres, perdre objectivement de vue l'objectif initial qui était d’aller à la découverte de ses racines, de clarifier des parentés, de quantifier des fratries, de situer des personnages connus et des événements survenus au cours de l’enfance, de retrouver des ostracisés, de tirer une succession au clair, etc…

    Pour satisfaire cette curiosité, la quête et l’en-quête généalogiques ont ceci de particulier par rapport aux recherches universitaires que ni le cadre, ni la problématique, ni les fonds ne sauraient être définis par avance. On avance à l’aventure et dans le brouillard : « Ce que je trouve m'apprend ce que je cherche. ». Au hasard des actes, on comprend pourquoi et comment un individu possède des compétences inattendues : le coup d’œil exercé du charpentier et du couvreur de paille se retrouve chez le batelier qui n’en a pourtant que faire tandis que sa lignée de gardiens d’abbaye qui arpentaient les bois et forêts lui a transmis la connaissance des arbres et des oiseaux tout aussi inutile pour lui et… une insurmontable méfiance envers tous les champignons. On pourrait multiplier les exemples d’héritages immatériels qui nous imprègnent à notre insu.

    Mais pour connaître les aspects les plus intéressants tant personnels que relationnels et matériels de la vie de ses aïeux, il faudra se tourner vers différentes administrations, toutes plus cloisonnées les unes que les autres.

    Seulement quand on ratisse GénéaNet, on ne peut qu'être frappé par une majorité d'arbres dans lesquels l'auteur, qui s’est limité aux NMD et BMS, recherche désespérément quantité de patronymes tous azimuts. Si on en sélectionne un, on découvre des dizaines de mini généalogies dépourvues de Sosas, remontant parfois très haut et que le de cujus aimerait manifestement rattacher à son chétif arbuste. Ce sont les mêmes tâcherons qui, persuadés qu'ils finiront par trouver le chaînon manquant, continuent inlassablement à accumuler des actes au cas où... et qui, au détour d'un article qui leur a plu, pensent détenir enfin la solution... presque toujours à un – gros – détail près... Alors, ils demandent de l'aide...

    Bien sûr, en cours de route, on peut se donner pour objectif – ambitieux, soulignons-le – de réaliser la généalogie descendante d'un aïeul jusqu'à nos jours en vue d'organiser une cousinade par exemple. Ces travaux-là se repèrent au premier coup d'œil par leur ampleur, leur cohérence et le choix délibéré de ne pas s’acharner à remonter davantage dans le temps en s’appuyant trop souvent sur des sources peu fiables et des généalogies de complaisance.

    028. « Dans la famille TRUCMUCHE, je voudrais... » Les limites de l'exercice

    028. « Dans la famille TRUCMUCHE, je voudrais... » Les limites de l'exercice

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    http://www.votre-genealogie.fr/leblog/impostures-heraldiques-au-xviieme-siecle-par-dominique-delgrange

    Pour faire bonne mesure, on ajoutera avec la bénédiction de l’auteur ci-dessus mentionné l’« Histoire généalogique des Païs-Bas, ou Histoire de Cambray et du Cambresis... enrichie des généalogies, éloges et armes des comtes, ducs, évesques et archevesques... par Jean(-Baptiste) Le Carpentier » 1664. Prêtre défroqué, il approvisionnait ses clients depuis la Hollande, c’est dire le « sérieux » de ses sources…

    028. « Dans la famille TRUCMUCHE, je voudrais... » Les limites de l'exercice

    http://books.google.fr/books/about/Histoire_g%C3%A9n%C3%A9alogique_des_Pa%C3%AFs_Bas_ou.html?id=lC0YWG3A3HIC

    C'est précisément pour tenter de satisfaire leur curiosité initiale, leur éviter de se fourvoyer et les aiguiller vers des recherches plus fructueuses et surtout personnelles et combien plus passionnantes que ce blog a été créé.


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  • Le généalogiste moderne type

    On lui a montré fièrement un arbre long comme un jour sans pain et exposé en quelques minutes combien c’était facile désormais grâce à Internet. Cela tombe bien, il est parfaitement équipé, souvent à l’affût des dernières innovations technologiques. On lui a expliqué que le plus difficile, c’était de commencer. Juste un mauvais cap à passer…

    Et après ? On va sur GeneaNet ou tout autre site analogue, on trouve tout, il serait surprenant si quelques lointains cousins n’avaient pas déjà fait le boulot. Il suffit de les « co-piller »… Ça occupe les longues soirées d’hiver et les étés pluvieux. Il ferait bien son arbre généalogique comme tout le monde, pour voir, vaguement…

    D’autres, probablement parce que ce sont les Mormons qui ont effectué le microfilmage des BMS, croient sincèrement que les Archives départementales disposent d’un gigantesque fichier et qu’en déclinant identité et quelques renseignements, on obtient une généalogie toute faite ! (Entendu lors d’une récente journée « Portes ouvertes » des Archives départementales du Nord !!).

    Si la généalogie n'était qu'un jeu consistant à surfer tranquillement chez soi pour piquer des fragments sur quelques sites bien connus et à les assembler vaille que vaille (J'ai ainsi découvert qu'un de mes aïeux était déjà père d'une fille âgée de trente ans quand il est né !) et, confronté à des versions différentes, à quémander sur d'autres sites laquelle est la bonne, alors ce passe-temps particulièrement chronophage n'aurait guère d'intérêt.

    Les généalogistes qui publient leurs propres travaux n’apprécient guère l'usage qui en est fait. Selon leur tempérament, ils s'agacent, se démobilisent ou s'en amusent. Des farceurs insèrent volontairement des erreurs voire des inepties pour les suivre à la trace… Les plus philosophes savent qu'il faut beaucoup semer pour que croissent quelques très belles plantes...

    029. Ripopée ou Lire, comprendre et interpréter les actes anciens

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    Selon les statistiques des Archives départementales du Nord, seuls 3 % des généalogistes fréquentant leurs salles de lecture poursuivent leurs recherches au-delà des BMS. L’éloignement des dépôts d’archives est certes un frein mais la principale raison est, Internet aidant, la méconnaissance des autres sources et ressources conjuguée à des méthodes de travail rudimentaires. Pourtant d’après Michel VANGHELUWE que les habitués de la salle de lecture n’oublieront pas de sitôt, pour tout individu vivant au XIXe siècle, il devrait être possible de rédiger une notice de cinq pages en moyenne.

    Lire, comprendre et interpréter les actes anciens

    Rien ne vaut le contact direct avec le document d'archives, l'original de préférence, celui que la main de nos aïeux a effleuré, à défaut sa version numérique mais, papier ou écran, quelques difficultés se présentent.

    D'abord, il faut se déplacer jusqu'au lieu de conservation de l'archive. Il faut noter à ce sujet que tous les actes déjà numérisés ne sont pas disponibles sur Internet. Certains ne sont consultables qu'en salle de lecture du dépôt d'archives. C'est le cas des NMD de moins de cent ans mais de plus de soixante-quinze ans et de tous les documents présentant un caractère confidentiel, c'est à dire les plus intéressants.

    Ensuite, il faut maîtriser suffisamment la paléographie pour décrypter l'acte. Le généalogiste n'a pas de chance : les curés, vicaires et clercs ainsi que les petits notaires, greffiers de justice et autres rédacteurs d'actes n'étaient pas tous, loin s'en faut, de distingués érudits à la calligraphie irréprochable. Ces derniers étaient au service des grands du royaume. Les malheureux généalogistes sont plutôt confrontés à des actes rédigés à la va vite avec de l'encre délayée sur du mauvais papier par des doigts engourdis par le froid ou handicapés par une maladie de Parkinson et malentendants de surcroît... Dans ces cas-là, on se rend vite compte que les manuels de paléographie ne sauraient dépanner efficacement et que la lecture tient à la fois du jeu de devinettes et du pendu voire du rébus quand il faut se raccrocher à la phonétique. C'est ce qui en fait tout le charme...

    Passons sur la dysorthographie des rédacteurs... Cela aurait pu être pire - et plus distrayant - si Douai n'avait pas été siège d'une Université. Considérons plutôt la syntaxe qui a passablement évolué depuis l'Ancien Régime. Il convient d'être particulièrement attentif pour éviter des contresens ou plus simplement des abimes de perplexité quant à l'interprétation des liens de parenté indiqués dans les actes notariés et les dispenses de consanguinité. Quand Jules est "assisté" de Firmin, cousin au troisième degré du côté maternel, il faut comprendre que la parenté est à rechercher du côté de la maman de Jules et pas de celle de Firmin. Évident ? Pas pour tout le monde.

    De plus, le vocabulaire a aussi ses pièges. J'ai souvenir d'avoir expliqué en vain que "neveu" et "nièce" pouvaient signifier "petits-enfants". Pourtant certaines phrases, telles "la testatrice donne à ses neveux et nièces, enfants de sa défunte fille..." sont sans ambiguïté.

    Cette étape franchie plus ou moins péniblement, il faut comprendre le texte replacé dans son contexte social. De beaux restes de culture historique ne sont pas superflus mais il est indispensable de les compléter par la lecture de quelques bons ouvrages d'histoire locale, oeuvres d'historiens qui n'écrivent pas à la légère. On ne se laissera pas leurrer par des romans dits historiques, aussi estimables soient-ils, dont le but est seulement de distraire le temps de parvenir à la dernière page. Ainsi, on saura situer dans le temps et apprécier le témoignage d'un aïeul décrivant des pratiques antérieures au traité des Pyrénées ou un événement survenu au temps des Autrichiens.

    Certaines situations exigent une certaine expérience des textes anciens autres que les BMS et le notariat. Nous avons ainsi redressé une interprétation fallacieuse. Tout s'y prêtait : écriture relâchée, syntaxe brouillonne, mots inconnus. Quelques généalogistes, réunis à la permanence de leur association, peinaient à venir à bout d'un acte de décès. L'un deux a cru comprendre que la grille du cimetière étant fermée (?), l'inhumation avait été reportée au lendemain et le corps laissé sur place devant les grilles ! Imagine-t-on le curé en tête du cortège muni de l'eau bénite et du goupillon, flanqué d'un ou deux enfants de choeur, le corps porté par quatre à six hommes, la famille, les voisins, amis et le reste du village contournant l'angle de l'église pour gagner la tombe déjà creusée... et abandonnant le défunt ? Même à une époque plus tardive et au cas improbable où le curé avait oublié une clé, il aurait sans doute envoyé un enfant de choeur la chercher. L'acte de décès faisait pourtant état d'un homme "trouvé tué", de la "visite" du cadavre et de l'autorisation de "lever" le corps. Il est alors clair pour toute personne ayant abordé les actes judiciaires que le permis d'inhumer a été délivré après autopsie.

    Toutes ces compétences seront progressivement acquises au fil des recherches pour peu qu'elles soient diversifiées. C'est à ce prix que la généalogie est un loisir particulièrement enrichissant... pour l'esprit.

    029. Ripopée ou Lire, comprendre et interpréter les actes anciens

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué... pour nous ?


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